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L’âge de glace 3: le temps des dinosaures

Vendredi dernier, pour nous changer les idées, nous avons passé notre soirée au cinéma devant l’Âge de glace 3.

Affiche de l'âge de glace

Je n’ai pas eu spontanément envie de voir ce troisième volet puisque j’avais été particulièrement déçue par le deuxième opus, mais de l’avis général de mes collègues de travail, je ne devais pas hésité et me lancer. J’y suis donc allée…

Manny et Ellie, nos deux gros mamouths gentils, attendent leur premier enfant. Alors qu’Ellie est proche du terme, Manny panique complètement et est un futur papa bien stressé.

Sid, Diego, Manny, Ellie et le petit

Diego a pris de l’âge et lorsqu’il poursuit le gibier, ce dernier finit toujours par le distancer. C’est le coeur gros, qu’il décide de quitter ces amis trop fier pour leur  expliquer vraiment de quoi il en retourne.

Sid, lui, se sent en marge de tous ses événements et bien seul au milieu de toutes ces préoccupations. Il sent bien que sa horde se disloque, que le temps est passé et qu’il va falloir qu’il évolue lui aussi et trouve de nouveaux amis ou fonde sa propre famille. C’est lors d’une promenade qu’il fait pour réfléchir à tout ceci, qu’il tombe dans un trou sous la glace et découvre trois énormes oeufs.

Avide de fonder sa propre famille, il ne réfléchit pas longtemps et décide de devenir la maman de ces oeufs. Mais les oeufs s’avère être des oeufs de T-Rex et trois adorables T-Rex viennent rapidement bousculer les habitudes de nos héros.

Sid et ses bébés T-Rex

En fait, c’est tout un monde souterain que Sid à réveiller en volant ces oeufs. Et pour le sauver, ces amis décident de partir à sa recherche. Ce monde est peuplé de dinosaures, tous plus effrayant les uns que les autres et d’un étrange animal, complètement cinglé et obsédé par le plus gros des dinosaures,  une fouine nommée Buck qui va leur servir de guide…

Sid va-t-il réussir à convaincre la maman T-Rex qu’il est mieux placé qu’elle pour élever ces petits? Comment va réagir Manny face aux dangers auxquels se risquent sa femme et son petit? Et Diego, va-t-il reprendre du poil de la bête?

Toute la horde et Buck

C’est avec beaucoup de plaisir que nous avons navigué dans cet univers et que nous avons retrouvé notre horde déjantée… Nous avons beaucoup rit, surtout avec Sid, Scrat et Buck, la fouine cinglée qui vient compléter la bande. Nous avons été ému par le coup de vieux qu’à pris Diego au début de l’épisode, par l’instinct maternel d’un Sid que nous ne connaissions pas du tout sous cet angle, par la naissance d’un nouveau petit mammouth, par un Scrat follement amoureux… Les gags fusent, les références cinématographiques et littéraires sont à mon avis à nouveau beaucoup plus présentes que dans le deuxième opus. Un vrai bol d’air frais!

Scrat, sa dulcinée et le fameux gland!

Crédits pour toutes les photos: allociné.fr

Une vraie gourmandise, bien fraîche, pour oublier la chaleur de l’été!

Le maître a de plus en plus d’humour

Un roman de Mo Yan.
Paru en 2005 aux éditions du Seuil collection Points.

maitre humour

A moins d’un mois de sa retraite, Ding Sihikou est licencié. L’usine fait faillite. Tout son monde s’effondre. Il traîne pendant des jours sans savoir ce qu’il va pouvoir faire du reste de sa vie. Il faut bien qu’il nourrisse sa femme…
Mais un jour, au cours d’une promenade au bord du lac, c’est la révélation. Il trouve un vieux bus abandonné au milieu de la forêt et décide de le restaurer pour en faire son gagne pain. Un gagne pain bien particulier en fait et à la limite du légal mais quoi qu’il en soit maître Ding retrouve le sourire…

Comment se remettre d’une déception littéraire? Demander conseil à Arnaud… Il me fallait quelque chose de totalement différent. Et la littérature asiatique, voilà bien longtemps que je ne m’y était plus plongée. C’est donc avec plaisir et sans aucune attente que j’ai ouvert ce livre.
Il s’agit d’un court roman bien sympathique, sans prétention, à l’humour un brin décalé… Une satire du régime chinois et de la société chinoise contemporaine.
Un petit roman à lire un jour de vague à l’âme…

Yan Mo, Le maître a de plus en plus d’humour, Points Seuil, 2005, 108 pages.

Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal

Un film de Steven Spielberg.
Sortie en 2008.

Hier soir, nous sommes allés à la séance de 19h pour voir Indianan Jones et le royaume du crâne de cristal qu’on avait très envie de voir. Comme nous n’avions pas eu le temps de dîner nous sommes passé prendre quelques sucreries: pop corn et bonbons… Le quatrième volet d’Indiana Jones est dans la droite lignée des films précédents. J’ai vraiment été très agréablement surprise.

Cette fois-ci notre très cher Henry Jones se bat contre les Russes. Ces derniers l’ont enlevé pour les aider à retrouver un mythique crâne de cristal.

Indiana Jones se retrouve confronté à son amour de jeunesse et découvre ému qu’il a un fils.

Nous avons passé un très bon moment. Nous avons bien rit et sommes rentrés bien détendu…

Ratatouille

Un dessin animé de Brad Bird.
Sortie en août 2007.

Rémy est un jeune rat qui rêve de devenir un grand chef français. Ni l’opposition de sa famille, ni le fait d’être un rongeur dans une profession qui les déteste ne le démotivent. Rémy est prêt à tout pour vivre sa passion de la cuisine… et le fait d’habiter dans les égouts du restaurant ultra coté de la star des fourneaux, Auguste Gusteau, va lui en donner l’occasion! Malgré le danger et les pièges, la tentation est grande de s’aventurer dans cet univers interdit…

Encore une pure réussite des studios Walt Disney et Pixar. Rémy, le petit rat cuistot, est particulièrement attachant. Son idole Auguste Gusteau l’a convaincu que tout le monde peut faire la cuisine et heureusement que d’autres finissent également par y croire. Rémy, après moults aventures et combats contre les préjugés et sa famille finit par devenir un vrai grand chef avec l’aide de ses amis Linguini et Colette. Un film plein de pétillant, d’espoir et de tendresse. Un graphisme tout simplement magnifique.
Un des plus beaux dessins animés de ces dernières années à voir en famille…

Bande de sauvages

Un film de Walt Becker.
Sortie en 2007.

Quatre amis dans la force de l’âge décident de se lancer dans un périple à moto, un road trip, censé leur faire oublier le train-train de leur vie quotidienne. Mais délaisser le confort de son canapé pour un voyage tout terrain peut réserver des surprises, surtout lorsqu’ils croisent la route des redoutables Del Fuegos, un vrai gang de bikers…

Parties avec une amie pour aller voir Zodiac, nous avons été très déçues de ne plus le trouver à l’affiche de notre cinéma. Nous avons donc dû nous rabattre sur autre chose à la dernière minute et nous n’arrivions pas à tomber d’accord sur un film. On s’est finalement laissé tenter par Bande de Sauvages alors que nous n’en avions même jamais entendu parler. Quelqu’un dans la file d’attente nous a assuré qu’on rirait bien…
Ne sachant pas à quoi m’attendre, ou plutôt m’attendant au pire lorsque j’ai remarqué que ce film traitait de motards, je n’ai finalement pas été déçu. L’histoire est banal: quatre hommes de la cinquantaine en ont marre de leur vie pépère et veulent goûter une dernière fois à la liberté. Les acteurs sont convaincants.  On rit beaucoup, même si les clichés sont nombreux.
Un film sans prétention mais dont on sort le coeur léger après avoir bien rit de l’excentricité des personnages…

Monstres & Cie

Un dessin animé de Peter Docter.
Sortie en mars 2002.

Monstropolis est une petite ville peuplée de monstres dont la principale source d’énergie provient des cris d’enfants. Monstres & Cie est la plus grande usine de traitement des cris de la ville. Grâce au nombre impressionnant de portes de placards dont dispose l’usine, une équipe de monstres d’élite pénètre dans le monde des humains chaque soir pour terrifier les enfants et récolter leurs hurlements.
Le plus réputé de ces monstres, c’est Jacques Sullivent, alias Sulli. C’est un monstre cornu de 2m40 de haut à la fourrure bleu-vert tachetée de violet. Une nuit, alors qu’il se trouve à l' »Etage de la Terreur », il aperçoit une porte de placard non fermée. Pour vérifier que tout est en place, il l’ouvre, permettant sans le vouloir à Bouh, une petite fille, de pénétrer dans son monde.

Un dessin animé tout à fait original qui joue sur la peur des enfants: les monstres. Mais les monstres ne sont pas tous foncièrement méchants, et surtout pas Sulli. J’avoue avoir été quelques peu réticente avant d’avoir vu le film, m’attendant à un vrai dessin animé pour enfant. Mais les adultes comme les enfants peuvent entrer très facilement dans ce monde de la grande entreprise de monstres. On rit aux clin d’oeil de la vie de tous les jours dans une entreprise, on rit des pitreries involontaire de Gloubinours,… Le scénario est vraiment en béton. Pixar se surpasse de film en film…
A voir en famille

La véritable histoire du Petit Chaperon Rouge

Un dessin animé de Cory Edwards.
Sortie en janvier 2006.

Le Petit Chaperon Rouge est pur et candide comme l’oisillon dans le nid. C’est pour ça qu’elle s’est lancée à travers la forêt immense, pour porter des gâteaux à sa grand-mère malade, qu’elle a taillé une bavette avec un loup d’origine incontrôlée et que les oreilles de variété animale jaillissant du chignon de sa vieille aïeule ne lui inspirent qu’une curiosité polie. Et là, c’est le drame. Le loup surgit du lit en charentaises, un bûcheron armé d’une hache s’effondre dans la chambre en traversant la fenêtre, la mère-grand toute ensaucissonnée dégringole d’un placard…

J’avoue, je n’étais que très peu tenter de voir ce dessin animé, bien qu’ayant adoré les Shrek (là aussi j’étais récalcitrante au départ). Et c’est un dessin animé foldingue. On débute sur l’histoire du gentil petit chaperon rouge un peu moins candide que traditionnellement et puis d’un coup on bascule dans un polar, où l’intrigue est mené par des flash back plus ou moins convaincants, et dans un monde de parodies de films et de dessins animés en tout genre (notez entre autre la grand-mère qui à trois G tatoués dans le cou). On rit beaucoup, on se demande où tout celà va nous mener… mais la magie opère et on veut toujours en savoir plus. Dans la veine de Shrek qui a lancé cette mode du conte version « trash ».

Un dessin animé à voir en famille, les enfants adoreront l’univers et les parents riront des parodies…

La famille Tenenbaum

Un film de Wes Anderson.
Sortie en 2002.

Chez les Tenenbaum, les enfants sont des génies. Chas est déjà un maître de la finance, Margot une dramaturge exceptionnelle et Richie un joueur de tennis hors pair. Mais un jour, Etheline, leur mère, demande le divorce. Elle ne supporte plus le caractère égoïste de Royal Tenenbaum, son mari. Cette crise familiale va avoir une influence négative sur le développement personnel de leurs progénitures.

Vingt ans plus tard, Royal écume les palaces, Etheline s’adonne à l’archéologie, Chas tente d’élever ses deux fils après la mort de son épouse, Richie est un champion déchu et Margot s’est marié avec un psy. Le père Tenenbaum annonce bientôt à ses enfants qu’il ne lui reste plus longtemps à vivre. Il souhaite se réconcilier avec eux et s’invite dans la maison familiale en prétextant une grave maladie.

Malgré les bonnes critiques de la presse, il s’agit d’une comédie que je n’ai vraiment pas apprécié. L’histoire n’a ni queue ni tête, les acteurs ne m’ont pas fait rire ou si peu. On voit mal où le réalisateur veut nous mener. On ne sait pas si celà doit être drôle, triste ou pathétique. Certains l’ont comparé à Amélie Poulain: voilà certainement pourquoi je n’ai pas apprécié. J’aime les histoires terre à terre avec de vrais sentiments. Cet univers naïf ne me convient pas du tout. Rarement un film m’a paru aussi ennuyeux et je me suis finalement endormi – après avoir résisté vaillement – juste à la fin.

Mon petit doigt m’a dit…

Un film de Pascal Thomas adapté d’un roman d’Agatha Christie.
Avec Catherine Frot et André Dussolier.
Sortie en avril 2005.

Mon petit doigt m’a dit de Pascal Thomas

Prudence et Bélissaire Berseford rendent visite à leur vieille tante Ada dans sa maison de retraite. Mais tante Ada n’a plus tout sa tête, ou plutôt elle fait croire à qui veut l’entendre qu’elle n’a plus tout sa tête pour être bien tranquille. Prudence est chassée sans ménagement de la discussion. Elle part donc à la découverte de l’établissement. C’est là qu’elle rencontre Rose Evangelista qui lui pose une bien drôle de question « Etait-ce votre pauvre enfant? ». Prudence est intriguée.

Quelques semaines plus tard, Rose Evangelista quitte précipitamment la maison de retraite. Il n’e faut pas plus à Prudence pour se lancer dans une enquête…

Mon petit doigt m’a dit est un film dans lequel on se laisse très facilement entraîner. C’est un policier frais et drôle. Entre conte et poésie, les paysages sont tout simplement splendides, notamment le cadre de la maison des Beresford et celui de la maison des Evangelista. Le jeu des acteurs est parfait: Prudence (Catherine Frot) mêne l’enquête, en femme curieuse, têtue et intuitive, et rien ne peut l’en dissuader, surtout pas son mari Bélissaire (André Dussolier) qui ne peut que la soutenir. Les dialogues sont particulièrement savoureux et la petite musique du film, nous tourne dans la tête pendant des jours ! Il s’agit d’un film un peu hors norme mêlé de fantaisie et de mystère.

Une savoureuse adaptation du roman d’Agatha Christie, un divertissement exquis à voir absolument…