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Arrietty, le petit monde des chapardeurs

Un film d’animation de Hiromasa Yonebayashi.
Sortie en janvier 2010.

Arrietty et sa famille sont des chapardeurs. Des petits êtres minuscules qui vivent de la chaparde sous le plancher des vieilles maisons. Ils prennent juste ce dont ils ont besoin pour vivre et en très petite quantité pour passer inaperçu aux yeux des habitants. La vieille maison en bois entouré d’un immense jardin, où vit la petite famille se situe dans la banlieue de Tokyo. Un jour, Sho un jeune garçon atteint d’une maladie de coeur vient vivre dans la maison pour prendre du repos avant la grande opération. Inévitablement, Arrietty et Sho se rencontrent…

Ce nouveau film du studio Ghibli est un pur délice. Il est inspiré du roman de Mary Norton The Borrowers paru en 1952. C’est avec beaucoup de bonheur que je me suis laissée emporter dans le monde poétique des chapardeurs. Arrietty, jeune adolescente curieuse et malicieuse, met sa famille en danger à trop vouloir s’approcher des êtres humains. Mais Sho est si intriguant pour la jeune fille. Une amitié hors norme finit par lier les deux adolescents.

Comme dans tous les animés du studio Ghibli, le thème de l’écologie est largement abordé. Les chapardeurs sont une espèce en voie de disparition et qui d’autre qu’un adolescent malade du coeur et lui même en danger de mort peut comprendre ce que ressent ce petit peuple. Il s’agit également d’un parcours initiatique pour la jeune Arrietty: elle apprend la chaparde avec son père, découvre les dangers de la vie et les conséquences de ces actes.

L’histoire d’Arrietty est très simple, un peu comme dans Totoro. Mais le graphisme est vraiment impressionnant. Les couleurs sont éclatantes. Ce film est un pur moment de bonheur et de douceur.  Et puis j’ai envie de donner une mention spéciale à la très jolie chanson d’Arrietty interprétée par une Française Cécile Corbel.


Cécile Corbel – Arrietty’s Song (MUSIC JAPAN) 04.07.2010
envoyé par feilunhai296. – Regardez la dernière sélection musicale.

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Et pour les curieux:

Mon voisin Totoro

Un film de Hayao Miyazaki.
Paru en 1988 au Japon, en 2002 en France.

Mei et Satsuki emménagent dans une nouvelle maison avec leur père pour se rapprocher de l’hôpital où leur mère doit séjourner quelques temps.
A peine installées, elles découvrent des noiraudes dans le grenier de la maison. Des sortes de petites boules de suif inoffensives qui hantent les maisons vident.

Un peu plus tard, dans le jardin, Mei, quelque peu livrée à elle-même, rencontre des Totoros, des esprits de la forêt très discrets, mais qui vont lui être d’une grande aide…

Ce dessin animé est différent des autres Miyazaki. Pas tant d’actions, une histoire toute simple, et pourtant un très beau film. Il s’agit de l’histoire de deux petites filles et de leurs étranges compagnons de jeux: des noiraudes, des totoros, des chat-bus, …

On trouve beaucoup de références à la pensée religieuse shinto dans cette oeuvre.  Une belle histoire qui ravira les petits comme les plus grands avec ces couleurs acidulées.

Une ôde à la nature encore une fois, mais plus féérique et pleine d’humour.

Arthur et les Minimoys

Sortie en décembre 2006.
Réalisé par Luc Besson.

Arthur et les Minimoys

Arthur est un petit garçon de dix ans. Il passe toute l’année à l’internat et ne voit que rarement ces parents. Et les vacances d’été, il les passe chez sa grand-mère. Quelques années auparavant, son grand-père, une sorte d’explorateur passionné par l’Afrique, a mystérieusement disparu. Arthur adore farfouiller dans les livres de voyage de son grand-père et écouter les histoires que lui raconte sa grand-mère.
Accablé de dettes depuis la disparition de son mari, la grand-mère d’Arthur est menacé d’expulsion par un promoteur sans scrupule. Arthur est près à tout pour sauver la maison familiale. Et si cette histoire écrite par son grand-père et décrivant un fabuleux trésor caché dans le jardin dans le monde des Minimoys était vraie?
Arthur décide de suivre les indices laissé par son grand-père afin de passer dans le monde des Minimoys et peut être retrouver son grand-père et sauver la maison.

Je suis dans une période où j’apprécie particulièrement les films et les dessins-animés pour enfants. La période précédant les fêtes de Noël me ramène toujours un peu vers mon enfance. C’est donc avec plaisir que je me suis installée devant la télé dimanche soir. Je n’avais jamais vu Arthur et les Minimoys bien que j’en avais déja beaucoup entendu parlé. C’est sans apriori que je me suis plongée dans le monde d’Arthur.
Et je dois dire que j’ai bien aimé. Pas un grand chef d’oeuvre, mais un bon divertissement. J’ai beaucoup aimé le jeux entre les deux univers, entre le cinéma traditionnel et les images de synthèse. Et j’ai été plutôt agréablement surprise par les dialogues: la princesse Sélénia a de la répartie et un langage vraiment adapté aux jeunes spectateurs. Et puis qu’est-ce qu’ils sont mignons ces Minimoys!
Un film largement orienté vers un jeune public, mais j’ai passé un agréable moment…

L’âge de glace 3: le temps des dinosaures

Vendredi dernier, pour nous changer les idées, nous avons passé notre soirée au cinéma devant l’Âge de glace 3.

Affiche de l'âge de glace

Je n’ai pas eu spontanément envie de voir ce troisième volet puisque j’avais été particulièrement déçue par le deuxième opus, mais de l’avis général de mes collègues de travail, je ne devais pas hésité et me lancer. J’y suis donc allée…

Manny et Ellie, nos deux gros mamouths gentils, attendent leur premier enfant. Alors qu’Ellie est proche du terme, Manny panique complètement et est un futur papa bien stressé.

Sid, Diego, Manny, Ellie et le petit

Diego a pris de l’âge et lorsqu’il poursuit le gibier, ce dernier finit toujours par le distancer. C’est le coeur gros, qu’il décide de quitter ces amis trop fier pour leur  expliquer vraiment de quoi il en retourne.

Sid, lui, se sent en marge de tous ses événements et bien seul au milieu de toutes ces préoccupations. Il sent bien que sa horde se disloque, que le temps est passé et qu’il va falloir qu’il évolue lui aussi et trouve de nouveaux amis ou fonde sa propre famille. C’est lors d’une promenade qu’il fait pour réfléchir à tout ceci, qu’il tombe dans un trou sous la glace et découvre trois énormes oeufs.

Avide de fonder sa propre famille, il ne réfléchit pas longtemps et décide de devenir la maman de ces oeufs. Mais les oeufs s’avère être des oeufs de T-Rex et trois adorables T-Rex viennent rapidement bousculer les habitudes de nos héros.

Sid et ses bébés T-Rex

En fait, c’est tout un monde souterain que Sid à réveiller en volant ces oeufs. Et pour le sauver, ces amis décident de partir à sa recherche. Ce monde est peuplé de dinosaures, tous plus effrayant les uns que les autres et d’un étrange animal, complètement cinglé et obsédé par le plus gros des dinosaures,  une fouine nommée Buck qui va leur servir de guide…

Sid va-t-il réussir à convaincre la maman T-Rex qu’il est mieux placé qu’elle pour élever ces petits? Comment va réagir Manny face aux dangers auxquels se risquent sa femme et son petit? Et Diego, va-t-il reprendre du poil de la bête?

Toute la horde et Buck

C’est avec beaucoup de plaisir que nous avons navigué dans cet univers et que nous avons retrouvé notre horde déjantée… Nous avons beaucoup rit, surtout avec Sid, Scrat et Buck, la fouine cinglée qui vient compléter la bande. Nous avons été ému par le coup de vieux qu’à pris Diego au début de l’épisode, par l’instinct maternel d’un Sid que nous ne connaissions pas du tout sous cet angle, par la naissance d’un nouveau petit mammouth, par un Scrat follement amoureux… Les gags fusent, les références cinématographiques et littéraires sont à mon avis à nouveau beaucoup plus présentes que dans le deuxième opus. Un vrai bol d’air frais!

Scrat, sa dulcinée et le fameux gland!

Crédits pour toutes les photos: allociné.fr

Une vraie gourmandise, bien fraîche, pour oublier la chaleur de l’été!

Ratatouille

Un dessin animé de Brad Bird.
Sortie en août 2007.

Rémy est un jeune rat qui rêve de devenir un grand chef français. Ni l’opposition de sa famille, ni le fait d’être un rongeur dans une profession qui les déteste ne le démotivent. Rémy est prêt à tout pour vivre sa passion de la cuisine… et le fait d’habiter dans les égouts du restaurant ultra coté de la star des fourneaux, Auguste Gusteau, va lui en donner l’occasion! Malgré le danger et les pièges, la tentation est grande de s’aventurer dans cet univers interdit…

Encore une pure réussite des studios Walt Disney et Pixar. Rémy, le petit rat cuistot, est particulièrement attachant. Son idole Auguste Gusteau l’a convaincu que tout le monde peut faire la cuisine et heureusement que d’autres finissent également par y croire. Rémy, après moults aventures et combats contre les préjugés et sa famille finit par devenir un vrai grand chef avec l’aide de ses amis Linguini et Colette. Un film plein de pétillant, d’espoir et de tendresse. Un graphisme tout simplement magnifique.
Un des plus beaux dessins animés de ces dernières années à voir en famille…

Monstres & Cie

Un dessin animé de Peter Docter.
Sortie en mars 2002.

Monstropolis est une petite ville peuplée de monstres dont la principale source d’énergie provient des cris d’enfants. Monstres & Cie est la plus grande usine de traitement des cris de la ville. Grâce au nombre impressionnant de portes de placards dont dispose l’usine, une équipe de monstres d’élite pénètre dans le monde des humains chaque soir pour terrifier les enfants et récolter leurs hurlements.
Le plus réputé de ces monstres, c’est Jacques Sullivent, alias Sulli. C’est un monstre cornu de 2m40 de haut à la fourrure bleu-vert tachetée de violet. Une nuit, alors qu’il se trouve à l' »Etage de la Terreur », il aperçoit une porte de placard non fermée. Pour vérifier que tout est en place, il l’ouvre, permettant sans le vouloir à Bouh, une petite fille, de pénétrer dans son monde.

Un dessin animé tout à fait original qui joue sur la peur des enfants: les monstres. Mais les monstres ne sont pas tous foncièrement méchants, et surtout pas Sulli. J’avoue avoir été quelques peu réticente avant d’avoir vu le film, m’attendant à un vrai dessin animé pour enfant. Mais les adultes comme les enfants peuvent entrer très facilement dans ce monde de la grande entreprise de monstres. On rit aux clin d’oeil de la vie de tous les jours dans une entreprise, on rit des pitreries involontaire de Gloubinours,… Le scénario est vraiment en béton. Pixar se surpasse de film en film…
A voir en famille

La véritable histoire du Petit Chaperon Rouge

Un dessin animé de Cory Edwards.
Sortie en janvier 2006.

Le Petit Chaperon Rouge est pur et candide comme l’oisillon dans le nid. C’est pour ça qu’elle s’est lancée à travers la forêt immense, pour porter des gâteaux à sa grand-mère malade, qu’elle a taillé une bavette avec un loup d’origine incontrôlée et que les oreilles de variété animale jaillissant du chignon de sa vieille aïeule ne lui inspirent qu’une curiosité polie. Et là, c’est le drame. Le loup surgit du lit en charentaises, un bûcheron armé d’une hache s’effondre dans la chambre en traversant la fenêtre, la mère-grand toute ensaucissonnée dégringole d’un placard…

J’avoue, je n’étais que très peu tenter de voir ce dessin animé, bien qu’ayant adoré les Shrek (là aussi j’étais récalcitrante au départ). Et c’est un dessin animé foldingue. On débute sur l’histoire du gentil petit chaperon rouge un peu moins candide que traditionnellement et puis d’un coup on bascule dans un polar, où l’intrigue est mené par des flash back plus ou moins convaincants, et dans un monde de parodies de films et de dessins animés en tout genre (notez entre autre la grand-mère qui à trois G tatoués dans le cou). On rit beaucoup, on se demande où tout celà va nous mener… mais la magie opère et on veut toujours en savoir plus. Dans la veine de Shrek qui a lancé cette mode du conte version « trash ».

Un dessin animé à voir en famille, les enfants adoreront l’univers et les parents riront des parodies…