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Bal de givre à New York

Un roman de Fabrice Colin.
Publié en 2011 aux éditions Albin Michel Wiz.

Bal de Givre à New York de Fabrice Colin

 Anna Claramond vient d’avoir un accident dans une rue de New York. Alors qu’elle se relève, le jeune homme qui l’a renversé en voiture vient lui porter secours. Troublée, Anna se dépêche de le quitter et de rentrer chez elle. Mais bizarrement, elle ne souvient de rien en dehors de son nom et de son adresse. Tout le reste semble lui échapper. Tout devient de plus en plus blanc, irréel. Elle se souvient que ses parents ont disparu, mais n’arrivent pas à s’en soucier, elle n’a d’yeux que pour le beau Wynter qui l’a secouru au moment de son accident.

Pourtant, petit à petit, Clara sent que quelque chose ne va pas. Qui est véritablement Wynter? Et qui est le Masque qui semble la poursuivre?

Voilà un roman dont j’ai du mal à parler. Voilà plus d’une semaine que je tente de rédiger ce message. Difficile de savoir ce que j’ai exactement ressenti et difficile de ne pas en dire de trop. Ce dont je suis sûre, c’est qu’il ne s’agit pas d’un coup de coeur, et pourtant, c’est un roman que je ne suis pas prête d’oublier. Il s’agit pour moi de ma découverte de Fabrice Colin, dont j’ai pourtant déja très souvent entendu parler.

Anna Claramond vit dans un New York à la fois futuriste, onirique et inquiétant. Des verrières recouvrent les parcs lorsqu’il pleut faisant chanter la pluie d’une mélodieuse manière, des tours de verre et des monuments aux architectures les plus gothiques se cotoient, la voiture d’Anna se conduit d’elle même, … Dès les premières pages, on se demande dans quel univers on évolue: le rêve, le futur, un passé fantaisiste? Tout est bleu, doux et froid. On se sent un peu engourdit au fur et à mesure de notre lecture.

Le roman est divisé en trois parties. La première place les principaux personnages et décrit avant tout le début de l’idylle entre Anna et Wynter. Ensuite, tout s’accélère. J’ai beaucoup aimé l’ambiance si particulière de ce roman. Seule, la romance un peu trop attendue d’Anna et Wynter m’a moins emballée. Le suspense est haletant, on se demande sans cesse où l’auteur veut nous emmener, tournant frénétiquement les pages les unes après les autres.

Le fin mot de l’histoire nous est révélé quelques pages avant la fin. On est au final plongé dans un conte fantastique à la fin réaliste. Le texte est bien plus profond qu’il n’y parait, mais on ne s’en rend compte que dans les dernières pages… Pour ma part, je ne me suis doutée de rien. La surprise a été totale.

Un roman que je ne suis pas prête d’oublier.

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Et pour les curieux:

  

L’appel de la Lune

Un roman de Patricia Briggs.
Paru en 2008 chez Milady.

L'appel de la lune - Tome 1 des aventures de Mercy Thompson

Mercedes Thompson, dite Mercy, est mécanicienne auto dans un garage. Pas évident d’être une femme dans un monde d’hommes. Mais Mercy est une dure à cuire, et ce n’est pas sa seule particularité. Mercy est capable de se changer en coyote, c’est ce qu’on appelle une métamorphe. Sans oublier, qu’elle vit à côté d’un charmant chef de meute de loups-garous, répare le van d’un vampire et côtoie régulièrement une vieille sorcière…

Un jour, un jeune loup-garou – comprenez qu’il a été récemment changé et ne contrôle pas encore vraiment son loup – Mac lui rend visite à son garage. Mercy, touchée par sa pudeur – il ne veut pas parler de lui -, le prend sous son aile. Mais tout bascule lorsque Mac est assassiné et que Jesse, la fille de son voisin loup-garou, est enlevée…

Voilà longtemps que je voulais lire ce roman, mais l’occasion ne s’était pas présentée jusqu’ici. Alors lorsque Bragelonne a proposé gratuitement ce roman en ibook, j’ai sauté sur l’occasion.

Le garage de Mercy occupe la majeur partie de son temps. Elle préfère se tenir à l’écart des histoires des autres faes. Mais lorsque Mac, jeune loup-garou désorienté, apparait sur le pas de sa porte, elle ne peut se résoudre à le renvoyer. Surtout après qu’il se soit fait attaquer devant chez elle par plusieurs humains et loups garous et qu’elle ait été obligée d’en tuer un pour le sauver. Elle décide de l’emmener voir Adam, son voisin l’Alpha. Mais rapidement tout bascule, Mac est tué, Adam attaqué et Jesse la fille de ce dernier, enlevée.

L’univers de créatures de la nuit de Patricia Briggs est encore assez dissimulé. En effet, seuls les faes inférieurs, comprendre les lutins, les elfes ou les gnomes ont déja fait leur coming out et le vivent plus ou moins bien. Les vampires et les loups-garous quant à eux vivent encore cachés et utilisent tous les artifices possibles – notamment la magie des sorcières – pour le rester.

La cohabitation entre ces nombreuses créatures est largement pacifique. Ce sont les loups-garous qui prennent le plus de place dans le récit. Quelques vampires y apparaissent, notamment Stephan, mais une seule scène leur est vraiment consacrée. On rencontre également des gremlins, dont Zee, un ami proche de Mercy ou des sorcières. J’ai beaucoup aimé les phases de descriptions des différentes créatures, leur caractéristiques et leur histoire. C’est tout l’univers de Patricia Briggs, particulièrement riche, qui est mis en place dans ce premier roman.

Mercy est un personnage attachant, au caractère bien trempé, mais qui contrairement à d’autres héroïnes de ce type de littérature, ne se sent pas invincible et ressent souvent la peur, ce qui la rend peut être d’autant plus humaine. Mercy connait bien les loups-garous, et pour cause: elle a été élevé dans la meute de Bran, le Marrock – comprendre l’Alpha des Alphas d’Amérique du Nord. Sa vie amoureuse se laisse dessiner au fil des pages, notamment sa romance passée avec Samuel, le fils du Marrock, et un début d’idylle avec son voisin Adam est amorcé, mais j’ai trouvé que cette aspect de la vie de Mercy reste discret.

Le roman se lit très bien. L’écriture est simple, dynamique et entrainante. Les touches d’humour sont nombreuses, notamment au travers du personnage de Mercy qui a une très bonne répartie et manie souvent l’ironie.

Le seul point négatif que je retiendrai est le dénouement qui me semble bien trop compliqué et tiré par les cheveux. Mais malgré tout, je ne trouve pas que cela ait pénalisé le roman et c’est avec un grand plaisir que je lirai le deuxième tome de cette série qui m’attend déja dans ma PAL…

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Et pour les curieux:

Wings

Un roman d’Aprilynne Pike.
Paru en septembre 2011 aux éditions Pocket Jeunesse.

Wings d'Aprilynne Pike

Laurel est une jeune lycéenne de 15 ans qui vient d’emménager à Crescent City avec ses parents. C’est à contrecoeur que toute la famille a quitté leur maison au milieu des bois afin de réaliser le rêve du père: ouvrir une petite librairie. Jusque là, Laurel avait toujours suivi ses cours à domicile, mais dans cette nouvelle ville, elle va devoir intégrer le lycée. Voilà beaucoup de bouleversement pour une adolescente… Elle va tenter tant bien que mal de s’intégrer aux jeunes gens de son nouveau lycée. Elle rencontre notamment David, un gentil adolescent passionné de biologie, et son groupe d’amis. Les deux jeunes gens se lient d’une solide amitié. Au lycée, on ne tarde pas à remarquer de petites bizarreries chez Laurel: son régime totalement végétarien, sa phobie de rester enfermer à l’intérieur d’un bâtiment, son habitude de se lever à l’aube pour se promener dans la nature, …

Quelques temps plus tard, Laurel découvre un bouton au creux de ses omoplates. Dans un premier temps, elle met celui-ci sur le compte de la puberté. Mais le bouton ne cesse de grossir jusqu’à devenir difficile à cacher. Elle commence à craindre une tumeur et n’ose en parler à personne autour d’elle. Et puis un matin, quelque chose de plus étrange encore apparait sur le bouton…

Voilà un premier roman sur lequel j’ai craqué lors de mon passage au Salon du Livre. Je dois bien avouer que c’est avant tout la très jolie couverture de ce livre qui m’a fait poser les yeux sur lui. Et puis à la lecture de la quatrième de couverture, je me suis dit « Pourquoi pas? » L’univers des fées n’est pas vraiment un univers dont j’ai l’habitude…

Le style de l’auteur est plutôt agréable et léger ce qui rend la lecture très facile. Tout à fait ce dont j’avais besoin ces derniers temps. Les pages se tournent rapidement, les chapitres ne sont pas très longs.

J’ai trouvé l’histoire plutôt rafraichissante, tout à fait de saison. Il est vrai que le scénario de départ est déja vu à maintes reprises: une jeune fille pas comme les autres, deux garçons, David et Tamani, qui font battre son coeur. Ce triangle amoureux m’a notamment semblé bien artificiel au départ. Heureusement, les explications qui arrivent à la fin du roman ont expliqué bien des choses et m’ont fait voir la relation de Laurel et Tamani sous un autre angle. Mais c’est la vision très originale des fées et de leur monde d’Aprilynne Pike qui créé une réelle différence. Son monde est bien construit, cohérent, plein de magie.

Un très joli conte de fées moderne qui laisse augurer une très belle suite… mais pour ça il faudra patienter jusqu’au mois de septembre.

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Pour en savoir plus:

  • Le site d’Aprilynne Pike: ici.
  • Le site de Pocket Jeunesse: ici.

 

Le cirque des damnés

Un roman de Laurell K. Hamilton.
Paru en 2009 aux éditions Bragelone.

Tôt le matin, après une dure nuit de travail, Anita Blake est appelée sur le lieu d’un crime. Un homme a été retrouvé mort dans un bois. Le cou du cadavre porte deux traces de morsures et il y en a une autre au creux de son coude. Il semblerait qu’un maître vampire renégat et sa meute s’attaque à des humains. Dans ce troisième tome, Anita Blake est confronté à un maître vampire qui veut prendre la place du maître de Saint Louis, Jean Claude, lequel aimerait lui apposé une troisième marque afin d’en faire sa servante humaine…

Dans ce nouvel opus, Anita est confronté à tout un tas de créatures surnaturelles. Au fil des pages, on rencontre bien évidement des vampires et des zombies, mais aussi des loups-garous et des lamies. Anita, faisant partie de la Brigade Régionale d’Investigations Surnaturelles, coopère en tant qu’experte avec la police lorsque survient un meurtre dont on soupçonne une créature surnaturelle d’être le coupable. Lorsque des enquêtes surviennent elle passe donc beaucoup de temps avec la police et ne peut pas toujours être disponible toute la nuit pour réanimer des cadavres – son métier principal. Et Bert, son patron, n’entend pas la laisser se disperser. Il embauche donc un nouveau réanimateur Larry, un tout jeune étudiant, pour la seconder. Anita est en charge de le former. Mais Anita s’est déjà fait plus d’un ennemi en côtoyant des monstres et Larry va bientôt être confronté aux ennemis d’Anita. Elle tente alors de le protéger tant bien que mal, envers et contre tout.

Anita est amené à rencontrer Jean-Claude, le maître de la ville au Cirque des damnés, une salle de spectacle qu’il vient de racheter. Jean Claude en profite pour tenter une nouvelle fois de convaincre Anita de le laisser lui apposer la troisième marque. Cette dernière s’obstine et refuse comme à son habitude. Mais durant cette soirée, elle rencontre Richard Zeeman, un professeur de biologie qui en sait un rayon sur les loups-garous. Et le beau Richard ne laisse pas Anita indifférente…

Ce nouveau tome est toujours aussi rythmé: des chapitre courts qui se lisent vite et qui nous font tourner les pages à une vitesse vertigineuse. Le style de l’auteur m’a semblé s’améliorer légèrement. Je n’ai pas sursauter à certaines tournures de phrases comme ça avait été le cas dans les deux tomes précédents. A moins que je ne m’habitude simplement à son écriture…

Ce qui est sûr, c’est que je suis accro!

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Et pour les curieux:

Twilight – Chapitre 2: Tentation

Un film de Chris Weitz
Avec Kristen Stewart, Robert Pattinson et Taylor Lautner.
Sortie en novembre 2009.

Twilight - Chapitre 2: Tentation

La vie continue à Forks. Bella et Edward poursuivent leur idylle. Mais bientôt Bella se pose des questions sur son âge. Elle angoisse à l’idée de vieillir alors qu’Edward demeurera éternellement le bellâtre de 17 ans qu’il était le jour de leur rencontre. La question se fait plus vive pour le jour des 18 ans de Bella.

Alice organise une fête à cette occasion. Bella décide d’y participer sans enthousiasme. Mais alors qu’elle ouvre ses cadeaux, elle se coupe avec le papier. Une maladresse qui n’est pas anodine dans une famille de vampires. Jasper se rue sur elle, obligeant Edward à défendre sa bien-aimée. Tout est bien qui fini bien, mais l’incident fait réfléchir Edward. Bella est en danger avec lui. La seule solution pour son bien est de la quitter, sans espoir de retour.

Bella s’effondre…

Je me demandais vraiment ce qu’allait donner ce deuxième volet au cinéma. J’avais été plutôt agréablement surprise par le premier opus. Malheureusement, si ce n’est l’évolution de la relation de Bella et Jacob, la première partie du roman m’avait beaucoup ennuyé. C’est donc avec beaucoup d’appréhensions que je me suis installée dans la salle obscure.

Bella et Carlisle

Et finalement, je me suis laissée prendre au jeu. C’est avec plaisir que je me suis remémorée les aventures de Bella et Edward. J’attendais peut être plus d’émotions lors de la rupture. Je comprends bien le masque impassible d’Edward, mais Bella m’a semblé un peu inexpressive.

Edward et Bella

La partie la plus intéressante à mes yeux est l’évolution de la relation de Jacob et Bella. Jacob, c’était mon gros coup de coeur dans les romans. Alors j’attendais sa transformation avec impatience. Et je suis plutôt mitigée… Alors oui, Jacob a un corps à faire frémir toutes les jeunes filles de la salle, oui son jeu est plutôt pas mal, mais j’ai du mal avec son visage de poupon… Quant aux loups, à leur première apparition je n’ai pu m’empêcher de pouffer. Mais ensuite, je les trouve plus réussi. Même si au final je les trouve très « gentils toutous »,je les aurai vu plus terrifiants.

Bella et Jacob

Bien sûr certaines scènes du roman ont été coupées, d’autres ont été arrangées pour le bien du film, mais dans l’ensemble les choix sont plutôt judicieux. J’ai bien aimé la solution trouvée – le coup de téléphone – pour palier au fait qu’Edward peut difficilement  lire dans les pensées. Et comme dans le premier film, quelques touches d’humour plutôt bien placé ont été ajouté. Mais avec ce deuxième volet, je me dit que sans avoir lu les romans, le film est certainement plus difficilement abordable – ou vite ennuyeux…

Bella

Crédits pour toutes les photos: allociné.fr

En tout cas, j’ai passé une très bonne soirée, je me suis bien changée les idées et j’ai été plutôt agréablement surprise…

Arthur et les Minimoys

Sortie en décembre 2006.
Réalisé par Luc Besson.

Arthur et les Minimoys

Arthur est un petit garçon de dix ans. Il passe toute l’année à l’internat et ne voit que rarement ces parents. Et les vacances d’été, il les passe chez sa grand-mère. Quelques années auparavant, son grand-père, une sorte d’explorateur passionné par l’Afrique, a mystérieusement disparu. Arthur adore farfouiller dans les livres de voyage de son grand-père et écouter les histoires que lui raconte sa grand-mère.
Accablé de dettes depuis la disparition de son mari, la grand-mère d’Arthur est menacé d’expulsion par un promoteur sans scrupule. Arthur est près à tout pour sauver la maison familiale. Et si cette histoire écrite par son grand-père et décrivant un fabuleux trésor caché dans le jardin dans le monde des Minimoys était vraie?
Arthur décide de suivre les indices laissé par son grand-père afin de passer dans le monde des Minimoys et peut être retrouver son grand-père et sauver la maison.

Je suis dans une période où j’apprécie particulièrement les films et les dessins-animés pour enfants. La période précédant les fêtes de Noël me ramène toujours un peu vers mon enfance. C’est donc avec plaisir que je me suis installée devant la télé dimanche soir. Je n’avais jamais vu Arthur et les Minimoys bien que j’en avais déja beaucoup entendu parlé. C’est sans apriori que je me suis plongée dans le monde d’Arthur.
Et je dois dire que j’ai bien aimé. Pas un grand chef d’oeuvre, mais un bon divertissement. J’ai beaucoup aimé le jeux entre les deux univers, entre le cinéma traditionnel et les images de synthèse. Et j’ai été plutôt agréablement surprise par les dialogues: la princesse Sélénia a de la répartie et un langage vraiment adapté aux jeunes spectateurs. Et puis qu’est-ce qu’ils sont mignons ces Minimoys!
Un film largement orienté vers un jeune public, mais j’ai passé un agréable moment…

Donnie Darko

Un film de Richard Kelly.
Avec Jake Gyllenhaal, Jena Malone et Drew Barrymore.
Sorti en janvier 2002.

donnie-darko

Donnie Darko est un adolescent de seize ans. Intelligent et doté d’une grande imagination, il n’est pourtant pas tout à fait comme les autres. Il a un ami, Frank, un lapin géant au visage effrayant, que lui seul peut voir et entendre.
Alors qu’il échappe miraculeusement à un horrible accident, Frank
lui annonce la date de la fin du monde et lui propose un étrange marché…

Il y a quelques jours, Arnaud a été très étonné que je n’ai jamais vu ce film. Un film culte à ses yeux. Je me suis donc empressée de remédier à mon ignorance et nous avons visionné le film dans la soirée même. N’étant pas fan de film fantastique, je dois dire que j’étais un peu inquiète face au résumé d’allociné.

Et pourtant j’ai été très agréablement surprise. Contrairement à ce que laisse imaginer le résumé, nous ne sommes pas dans un univers totalement fantastique, mais bien dans la tête d’un jeune homme perturbé. On oscille entre le thriller psychologique et la science fiction. Quoi qu’il en soit, le film n’est pas facile d’accès. Il est vraiment très intriguant et c’est surtout une fois la dernière image disparu qu’on y repense. Beaucoup de questions y sont posés, notamment sur les voyages dans le passé et l’existentialisme. Un film qui a déja fait coulé beaucoup d’encre et dont les fans continuent à batailler pour trouver une explication…

Un très bon moment de cinéma!

Pour plus d’informations sur le film, faites un tour par ici.

Twilight Chapitre 1 Fascination

Un film de Catherine Hardwick.
Avec Kristen Stewart et Robert Pattinson.
Sorti en salle en janvier 2009.

twilight

Bella, adolescente de seize ans, quitte l’Arizona ensoleillé où elle vivait avec sa mère,  pour s’installer chez son père à Forks, petite ville grise et humide. Elle est certaine qu’elle ne s’habituera jamais ni à la pluie ni à Forks où l’anonymat est interdit. Mais dès son premier jour de lycée, elle rencontre Edward, lycéen de son âge et d’une beauté inquiétante.  A la fois attirant et hors d’atteinte, au regard tantôt noir et terrifiant, tantôt chaud et doré, Edward Cullen n’est pas humain, Bella en est certaine…

Juste avant d’aller au cinéma, j’avais lu pas mal de billets très peu élogieux sur l’adaptation cinématographique et je n’en attendais donc pas grand chose, me préparant déja au pire, mais curieuse tout de même de voir ce qui avait été tiré du roman. Et pourtant, j’ai été vraiment très agréablement surprise.

Le film est vraiment très conforme au roman, tous les principaux éléments s’y trouvent. Il y a quelques petites choses en plus qui sont plutôt sympathiques, dont les fameuses balades dans les arbres, et quelques petites touches d’humour qui donnent un petit plus au film – dont la fameuse scène du ventilateur. Les paysages sont absolument magnifiques et Bella est très conforme à l’image que je me faisais d’elle. J’avais quelques doutes concernant la crédibilité de Robert Pattison dans le rôle d’Edward, mais il a très rapidement réussi à me convaincre. Les autres membres de la famille Cullen m’ont quelque peu désarçonné au début et puis finalement le charme a opéré. Mais je dois avouer que j’ai envie de donner une mention spéciale aux « méchants », James, Laurent et Victoria, qui me semblent de loin les vampires les plus réussis et les plus crédibles.
Je ne cache pas que le film a des défauts, mais finalement je me suis largement laissée prendre au jeu et c’est, comme pour les romans, avec des yeux d’adolescente, que j’ai apprécié le film. Même Arnaud – que j’ai un peu tiré de force à la séance, j’avoue – a été plutôt séduit…

Un film plutôt plaisant et réussi au final…

True Blood

Aujourd’hui, et pour mon premier véritable message de l’année, j’ai envie de parler de séries. D’une série en particulier, je vous avoue, que j’ai découvert il y a un peu plus d’un mois et dont je suis déja véritablement fan… True Blood.

C’est une amie du boulot qui m’en a parlé la première en me disant qu’il s’agissait d’une série avec des vampires et par curiosité j’ai eu envie de découvrir cette série un peu plus avant. Et quelle bonne idée j’ai eu!

Mon premier coup de coeur? Le générique et sa chanson… C’est d’ailleurs, la chanson qui me remonte le moral ces derniers temps quand j’ai un petit coup de blues.

Il s’agit de Bad Things de Jace Everett. J’adore parce qu’il montre bien l’ambiance de la série. Notez au passage les images subliminales 😉

En ce qui concerne plus précisément la série, j’aime beaucoup l’atmosphère, l’histoire, le mystère, la mise en scène, le côté déjanté et très sensuel. La série a été créé par Alan Ball a qui l’on doit déjà Six feet under et l’héroïne est incarnée par Anna Paquin qui a reçu un oscar dans la Leçon de Piano.

Pour vous mettre l’eau à la bouche, je vous résume un peu l’histoire:

Les vampires vivent depuis peu officiellement parmi les humains car ils n’ont plus besoin de tuer pour se nourrir depuis que du sang synthétique a été inventé.

Sookie Stackhouse est serveuse dans un bar d’une petit ville de Louisiane, Bontemps. Un don, parfois très difficile à vivre, lui permet de lire dans les esprits des gens qui l’entourent. Son don l’empêche notamment d’entretenir une vraie liaison avec un homme. Mais un jour, le premier vampire arrive à Bontemps: il s’agit de Bill Compton. Son incapacité à lire ses pensées attire tout de suite Sookie.  Petit à petit, elle noue avec lui une liaison quelque peu dangereuse qui va bouleverser toute sa vie…

Pour l’instant, douze épisodes ont été produit. La deuxième saison est en court de production et devrait sortir aux Etats Unis au courant du mois de juin. On l’attend avec beaucoup d’impatience!

Cette série a été adapté des romans de Charlaine Harris La communauté du sud. Malheureusement, les deux premiers tomes sont épuisés et introuvables en France pour le moment.

Le site officiel: ici.

Les témoins

Un film de Brian Gilbert.
Sortie en 2004.

A Ashby Wake, une petite ville de la campagne anglaise, la découverte des ruines enfouies d’une église du premier siècle révèle une scène unique : la croix du Christ tourne le dos à la nef et fait face à un étrange bas-relief représentant une assemblée de personnages venus observer le supplice.
Le même jour, non loin de là, Cassie, une jeune touriste américaine, se fait renverser par une voiture et perd la mémoire. Hébergée par une famille d’Ashby Wake, Cassie devient la victime d’étranges et terrifiantes visions.

Un très bon film à suspence. Ce soir-là, pour une fois, mon Coeur avait envie de regarder un film d’horreur – par horreur ne voyez pas le truc bien glauque, mais plutôt quelque chose de dépaysant avec une bonne dose de paranormal – et ce film était vraiment idéal.
Cassie a perdu la mémoire et ne se souvient de rien. Mais elle devient très vite la victime de visions et d’une assemblée de personnes qui ne cesse de tourner autour d’elle et des enfants de la famille d’Ashby Wake qu’elle surveille. Le père de la famille travaille sur le site archéologique où on a trouvé le fameux bas-relief. L’intrigue est bien ficelée, on ne cesse de se poser tout un tas de questions.
Un bon film pour se faire une petite frayeur un soir bien installé dans son canapé…