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L’étrange affaire Angelica

Un film de Manoel de Oliveira.
Sortie en mars 2011.

Isaac est un jeune photographe. Il se plait à photographier les derniers ouvriers qui travaillent les champs et les vignes à la main comme par le passé. Il est arrivé en ville il y a peu et est locataire de la pension de Madame Justina. Une nuit, il est appelé d’urgence par une riche famille. Ils aimeraient un dernier portrait de leur fille Angélica morte juste après son mariage.
Dans la maison en deuil, Isaac découvre Angélica. Elle a l’air apaisé et est souriante. Lorsqu’il porte l’objectif à son oeil, la jeune femme semble reprendre vie. Isaac tombe instantanément amoureux d’elle.  Angélica va le hanter nuit et jour, jusqu’à l’épuisement.

C’est le synopsis de ce film qui m’a plu. Il me semblait plein de poésie. Mais je dois dire que j’ai été vraiment très déçu. L’univers n’est pas du tout celui auquel je m’attendais. La mise en scène est très théâtrale, trop à mon goût. Les dialogues m’ont semblé ternes et sans parfois sans aucun rapport avec l’histoire. L’évolution de l’histoire est très lente. Les plans fixes sont vraiment trop nombreux. On reste figé jusqu’à 45 secondes sur une cage à oiseaux ou Isaac tenant une tasse de café à la main devant une fenêtre. Et oui, au bout d’un moment, j’ai eu le temps de compter les secondes qui passaient. C’est la première fois qu’au bout de 45 minutes de film j’hésite à me lever et à sortir de la salle. J’ai finalement décidé de rester pour voir la fin. J’espérais encore une évolution. Malheureusement la fin était telle que je me l’imaginais. En sortant du cinéma, je suis allée rechercher des informations sur ce film. Son réalisateur est le doyen du cinéma, il a 103 ans. Cela explique certainement la lenteur de ce film…
Une réelle déception.

Winter’s Bone

Un film de Debra Granik.
Sortie en mars 2011.

Ree Dolly est une adolescente de 17 ans. Elle vit dans une forêt du Missouri avec sa mère malade, et son frère et sa soeur dont elle s’occupe. Son père est un dealer de methamphetamine en prison. Mais un jour elle apprend que pour sortir de prison et payer sa caution, ce dernier a utilisé la maison familiale comme caution. S’il ne se présente pas au tribunal, Ree et les siens perdront leur maison. La jeune fille se lance alors corps et âme à la recherche de son père pour sauver sa famille.

En sortant de la salle obscur, j’avais tout simplement le souffle coupé. La jeune Jennifer Lawrence, qui incarne l’actrice principale, Ree Dolly est tout simplement époustouflante.

La réalisatrice dresse une série de portraits tous plus durs les uns que les autres. On y trouve le père dealer qui abandonne sa famille à son triste sort, la mère dépressive et absente, l’oncle brutal mais qui sait soutenir sa famille quand il le faut, la meilleure amie mère-adolecsente, les voisins compatissants mais toujours intéressés,…  Tous sont mêlé de plus ou moins loin au trafic de methamphetamine. L’Amérique profonde, son quotidien précaire et violent est dépeint avec beaucoup de réalisme.  Le style est cru, douloureux mais très émouvant. Et jamais le film ne dérape dans le pathos.

Un film poignant. A éviter tout de même les jours de déprime!

Antichrist

Un film de Lars von Trier.
Sortie en juin 2009.

Suite à la mort accidentell de leur enfant, un couple se retire dans une maison isolée en forêt « Eden » afin de sauver leur mariage. Mais malgré leurs efforts, en plaine nature, bientôt tout va de mal en pis…

Lors de sa présentation au Festival de Cannes 2009, ce film a beaucoup fait parler de lui. C’est notamment la violence de certaines scènes, mêlant sexe et mutilation, qui ont été critiqués. J’ai voulu me faire ma propre opinion. Le film est découpé en chapitre. Le prologue et l’épilogue sont filmé en noir et blanc au ralenti. Personne ne parle, il n’y a qu’en fond sonore un opéra de Haendel. Les quatre chapitres centraux sont Deuil (I), Douleur: le chaos règne (II), Désespoir (Génocide) (III), et Les trois mendiants (IV).

Il n’y a aucun doute, Antichrist dérange par sa violence malsaine. Le film a été interdit au moins de 16 ans lors de sa sortie en salle. Et je le comprends bien. Les scènes de sexe sont omniprésentes tout au long du film. Du début, c’est lors d’une partie de jambes en l’air que le petit échappe à l’attention de ses parents et bascule par la fenêtre, à la fin, avec ces terribles scènes de mutilation. Au fur et à mesure du film, on finit par se dire que ce couple, notamment la femme, incarnée par Charlotte Gainsbourg et qui a d’ailleurs reçu le prix d’interprétation féminine, a un réel problème avec ça. Face au terrible drame, les deux époux réagissent à l’opposé l’un de l’autre. La femme est rongée par la culpabilité et sombre dans la dépression. Quant à son mari, i ne manifeste aucun chagrin. Mais il utilise ses connaissances de la psychologie pour prendre sa femme en main. On finit par se demander s’il ne veut pas simplement la contrôler.

Par contre, les images sont absolument somptueuses. Au moment où les deux acteurs arrivent à « Eden », on entre dans un autre monde, à la limite du fantastique. Un monde onirique presque merveilleux. Mais qui se transforme rapidement en un univers d’horreur primitive… Des images chocs. Le film et ses images ont longtemps tourné dans ma tête. J’ai bien tenté de comprendre la leçon de l’histoire, mais rien n’y fait…

Une fable érotico-horrifique aux images particulièrement choquantes.

Never let me go

Un film de Mark Romanek.
Sortie en mars 2011.

Kathy, jeune femme de 31 ans, se replonge dans ses souvenirs d’enfance, alors qu’elle était élève à Hailsham, un établissement coupé du monde où les élèves étaient surprotégés. Elle se souvient des ses amis Tommy et Ruth.

C’est parce que j’ai adoré le roman de Kazuo Ishiguro dont est tiré ce film que j’ai eu très envie de voir ce film. Et je dois le dire tout de suite, j’ai été très déçue. La principale raison de ma déception, c’est le parti pris du réalisateur, de donner toutes les clefs de l’histoire dès le début du film. Le film s’ouvre en effet sur deux phrases qui en disent déja long sur le fond de l’histoire… Ce que j’avais adoré dans le roman, c’est d’être baladé par l’auteur au fil des pages, de ne pas savoir à quoi m’attendre, de dérouler les détails tout doucement les uns après les autres pour comprendre enfin le pourquoi du comment dans les dernières pages du roman. Cela explique en grande partie ma déception.

Ma seconde déception est de ne pas avoir retrouvé à l’écran, cette particularité de la littérature japonaise que l’on retrouvait si bien dans le roman. Kazuo Ishiguro bien que vivant en Grande Bretagne depuis son enfance à garder dans son écriture ce quelque chose de japonais… Cette blancheur, cette pâleur, ces nuances de couleurs pastels tout en douceur… On est beaucoup plus dans un univers très britannique, gris et embrumé, digne de ceux que l’on trouve régulièrement dans les adaptions des romans de Jane Austen.

Un des seuls points positifs, le jeu de Carey Mulligan. Et l’impression générale qui se dégage du film et qui est la seule chose qui m’a vraiment rappelé le roman: le côté froid, l’impression de côtoyer la froideur d’un tombeau, l’impression d’être dans une bulle hors du temps, coupée du monde, et l’impression que c’est dans cette douceur, dans cette tranquilité que l’horreur se développe…

En dehors de ces considérations, ce film reste un beau moment d’anticipation. Un film à voir si on a pas déja lu le roman ou si on a pas l’intention de le lire…

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Pour les curieux:

Twilight – Chapitre 2: Tentation

Un film de Chris Weitz
Avec Kristen Stewart, Robert Pattinson et Taylor Lautner.
Sortie en novembre 2009.

Twilight - Chapitre 2: Tentation

La vie continue à Forks. Bella et Edward poursuivent leur idylle. Mais bientôt Bella se pose des questions sur son âge. Elle angoisse à l’idée de vieillir alors qu’Edward demeurera éternellement le bellâtre de 17 ans qu’il était le jour de leur rencontre. La question se fait plus vive pour le jour des 18 ans de Bella.

Alice organise une fête à cette occasion. Bella décide d’y participer sans enthousiasme. Mais alors qu’elle ouvre ses cadeaux, elle se coupe avec le papier. Une maladresse qui n’est pas anodine dans une famille de vampires. Jasper se rue sur elle, obligeant Edward à défendre sa bien-aimée. Tout est bien qui fini bien, mais l’incident fait réfléchir Edward. Bella est en danger avec lui. La seule solution pour son bien est de la quitter, sans espoir de retour.

Bella s’effondre…

Je me demandais vraiment ce qu’allait donner ce deuxième volet au cinéma. J’avais été plutôt agréablement surprise par le premier opus. Malheureusement, si ce n’est l’évolution de la relation de Bella et Jacob, la première partie du roman m’avait beaucoup ennuyé. C’est donc avec beaucoup d’appréhensions que je me suis installée dans la salle obscure.

Bella et Carlisle

Et finalement, je me suis laissée prendre au jeu. C’est avec plaisir que je me suis remémorée les aventures de Bella et Edward. J’attendais peut être plus d’émotions lors de la rupture. Je comprends bien le masque impassible d’Edward, mais Bella m’a semblé un peu inexpressive.

Edward et Bella

La partie la plus intéressante à mes yeux est l’évolution de la relation de Jacob et Bella. Jacob, c’était mon gros coup de coeur dans les romans. Alors j’attendais sa transformation avec impatience. Et je suis plutôt mitigée… Alors oui, Jacob a un corps à faire frémir toutes les jeunes filles de la salle, oui son jeu est plutôt pas mal, mais j’ai du mal avec son visage de poupon… Quant aux loups, à leur première apparition je n’ai pu m’empêcher de pouffer. Mais ensuite, je les trouve plus réussi. Même si au final je les trouve très « gentils toutous »,je les aurai vu plus terrifiants.

Bella et Jacob

Bien sûr certaines scènes du roman ont été coupées, d’autres ont été arrangées pour le bien du film, mais dans l’ensemble les choix sont plutôt judicieux. J’ai bien aimé la solution trouvée – le coup de téléphone – pour palier au fait qu’Edward peut difficilement  lire dans les pensées. Et comme dans le premier film, quelques touches d’humour plutôt bien placé ont été ajouté. Mais avec ce deuxième volet, je me dit que sans avoir lu les romans, le film est certainement plus difficilement abordable – ou vite ennuyeux…

Bella

Crédits pour toutes les photos: allociné.fr

En tout cas, j’ai passé une très bonne soirée, je me suis bien changée les idées et j’ai été plutôt agréablement surprise…

Arthur et les Minimoys

Sortie en décembre 2006.
Réalisé par Luc Besson.

Arthur et les Minimoys

Arthur est un petit garçon de dix ans. Il passe toute l’année à l’internat et ne voit que rarement ces parents. Et les vacances d’été, il les passe chez sa grand-mère. Quelques années auparavant, son grand-père, une sorte d’explorateur passionné par l’Afrique, a mystérieusement disparu. Arthur adore farfouiller dans les livres de voyage de son grand-père et écouter les histoires que lui raconte sa grand-mère.
Accablé de dettes depuis la disparition de son mari, la grand-mère d’Arthur est menacé d’expulsion par un promoteur sans scrupule. Arthur est près à tout pour sauver la maison familiale. Et si cette histoire écrite par son grand-père et décrivant un fabuleux trésor caché dans le jardin dans le monde des Minimoys était vraie?
Arthur décide de suivre les indices laissé par son grand-père afin de passer dans le monde des Minimoys et peut être retrouver son grand-père et sauver la maison.

Je suis dans une période où j’apprécie particulièrement les films et les dessins-animés pour enfants. La période précédant les fêtes de Noël me ramène toujours un peu vers mon enfance. C’est donc avec plaisir que je me suis installée devant la télé dimanche soir. Je n’avais jamais vu Arthur et les Minimoys bien que j’en avais déja beaucoup entendu parlé. C’est sans apriori que je me suis plongée dans le monde d’Arthur.
Et je dois dire que j’ai bien aimé. Pas un grand chef d’oeuvre, mais un bon divertissement. J’ai beaucoup aimé le jeux entre les deux univers, entre le cinéma traditionnel et les images de synthèse. Et j’ai été plutôt agréablement surprise par les dialogues: la princesse Sélénia a de la répartie et un langage vraiment adapté aux jeunes spectateurs. Et puis qu’est-ce qu’ils sont mignons ces Minimoys!
Un film largement orienté vers un jeune public, mais j’ai passé un agréable moment…

La vie des autres

Un film de Florian Henckel von Donnersmarck.
Avec Martina Gedeck, Ulrich Mühe et Sebastian Koch.
Sorti en janvier 2007.

La vie des autres

Au début des années 1980, en Allemagne de l’Est, Georges Dreyman, auteur, et sa compagne, Christa-Maria Sieland, actrice, font partie de l’élite des intellectuels de l’Etat communiste. Pourtant, dans leur fort intérieur, aucun des deux n’adhère vraiment aux idées du parti. Le soir de la première de la nouvelle pièce de théâtre dont Christa-Maria est l’actrice principale, le Ministre de la Culture, Hempf, commence à s’intéresser à elle. Il dépêche alors un des meilleurs agents secrets, Wiesler, avec pour mission de l’observer et de trouver coûte que coûte de quoi inculper Dreyman pour lui permettre de se rapprocher de la jeune actrice. Mais Wiesler est un agent intègre qui croit profondément aux idéaux du parti. Et pourtant tandis qu’il progresse dans son enquête, le couple d’intellectuels va le fasciner de plus en plus…

J’avais vu ce film dès sa sortie au cinéma au début de l’année 2007. Il y a peu, par le plus grand des hasards, j’ai trouvé le DVD. Je me le suis donc offert et je me suis tout de suite replonger dans cet univers si particulier.

Dreyman et Christa-Maria

C’est un film magnifique qui retrace très bien l’atmosphère qui devait règner en Allemagne de l’Est dans les années 1980 avec la Stasi, ses contrôles et ses écoutes.
Sur avis du ministre de la culture, l’appartement de Christa et Dreyman est mis sur écoute. Il y a des micros partout, dans leur chambre, dans le bureau et même dans les toilettes. L’agent Wiesler passe ses journées à les écouter. Et pourtant rien ne permet de les incriminer. Mais au fur et à mesure de son enquête Wiesler se désocialise totalement – il passe de plus en plus de temps à ses écoutes – et commence à vivre par procuration à travers ce couple qu’il se met à admirer et à envier. Malheureusement, ils n’ont rien à envier, le régime va les déchirer jusque dans leur vie la plus intime…

L'agent Wiesler

Crédits pour toutes les photos: allociné.fr

Ce film ne se regarde pas simplement, il se vit. Les acteurs sont irréprochables. Henckel von Donnersmarck a réaliser un travail de documentation énorme et tout le film s’en ressent. J’ai failli pleurer à plusieurs reprises et pourtant je n’ai pas la larme facile habituellement. Mais quand on sort de ce film, il nous faut un petit moment de réadaptation, le temps de reprendre ses esprits.
Un film simplement bouleversant…

L’âge de glace 3: le temps des dinosaures

Vendredi dernier, pour nous changer les idées, nous avons passé notre soirée au cinéma devant l’Âge de glace 3.

Affiche de l'âge de glace

Je n’ai pas eu spontanément envie de voir ce troisième volet puisque j’avais été particulièrement déçue par le deuxième opus, mais de l’avis général de mes collègues de travail, je ne devais pas hésité et me lancer. J’y suis donc allée…

Manny et Ellie, nos deux gros mamouths gentils, attendent leur premier enfant. Alors qu’Ellie est proche du terme, Manny panique complètement et est un futur papa bien stressé.

Sid, Diego, Manny, Ellie et le petit

Diego a pris de l’âge et lorsqu’il poursuit le gibier, ce dernier finit toujours par le distancer. C’est le coeur gros, qu’il décide de quitter ces amis trop fier pour leur  expliquer vraiment de quoi il en retourne.

Sid, lui, se sent en marge de tous ses événements et bien seul au milieu de toutes ces préoccupations. Il sent bien que sa horde se disloque, que le temps est passé et qu’il va falloir qu’il évolue lui aussi et trouve de nouveaux amis ou fonde sa propre famille. C’est lors d’une promenade qu’il fait pour réfléchir à tout ceci, qu’il tombe dans un trou sous la glace et découvre trois énormes oeufs.

Avide de fonder sa propre famille, il ne réfléchit pas longtemps et décide de devenir la maman de ces oeufs. Mais les oeufs s’avère être des oeufs de T-Rex et trois adorables T-Rex viennent rapidement bousculer les habitudes de nos héros.

Sid et ses bébés T-Rex

En fait, c’est tout un monde souterain que Sid à réveiller en volant ces oeufs. Et pour le sauver, ces amis décident de partir à sa recherche. Ce monde est peuplé de dinosaures, tous plus effrayant les uns que les autres et d’un étrange animal, complètement cinglé et obsédé par le plus gros des dinosaures,  une fouine nommée Buck qui va leur servir de guide…

Sid va-t-il réussir à convaincre la maman T-Rex qu’il est mieux placé qu’elle pour élever ces petits? Comment va réagir Manny face aux dangers auxquels se risquent sa femme et son petit? Et Diego, va-t-il reprendre du poil de la bête?

Toute la horde et Buck

C’est avec beaucoup de plaisir que nous avons navigué dans cet univers et que nous avons retrouvé notre horde déjantée… Nous avons beaucoup rit, surtout avec Sid, Scrat et Buck, la fouine cinglée qui vient compléter la bande. Nous avons été ému par le coup de vieux qu’à pris Diego au début de l’épisode, par l’instinct maternel d’un Sid que nous ne connaissions pas du tout sous cet angle, par la naissance d’un nouveau petit mammouth, par un Scrat follement amoureux… Les gags fusent, les références cinématographiques et littéraires sont à mon avis à nouveau beaucoup plus présentes que dans le deuxième opus. Un vrai bol d’air frais!

Scrat, sa dulcinée et le fameux gland!

Crédits pour toutes les photos: allociné.fr

Une vraie gourmandise, bien fraîche, pour oublier la chaleur de l’été!

Donnie Darko

Un film de Richard Kelly.
Avec Jake Gyllenhaal, Jena Malone et Drew Barrymore.
Sorti en janvier 2002.

donnie-darko

Donnie Darko est un adolescent de seize ans. Intelligent et doté d’une grande imagination, il n’est pourtant pas tout à fait comme les autres. Il a un ami, Frank, un lapin géant au visage effrayant, que lui seul peut voir et entendre.
Alors qu’il échappe miraculeusement à un horrible accident, Frank
lui annonce la date de la fin du monde et lui propose un étrange marché…

Il y a quelques jours, Arnaud a été très étonné que je n’ai jamais vu ce film. Un film culte à ses yeux. Je me suis donc empressée de remédier à mon ignorance et nous avons visionné le film dans la soirée même. N’étant pas fan de film fantastique, je dois dire que j’étais un peu inquiète face au résumé d’allociné.

Et pourtant j’ai été très agréablement surprise. Contrairement à ce que laisse imaginer le résumé, nous ne sommes pas dans un univers totalement fantastique, mais bien dans la tête d’un jeune homme perturbé. On oscille entre le thriller psychologique et la science fiction. Quoi qu’il en soit, le film n’est pas facile d’accès. Il est vraiment très intriguant et c’est surtout une fois la dernière image disparu qu’on y repense. Beaucoup de questions y sont posés, notamment sur les voyages dans le passé et l’existentialisme. Un film qui a déja fait coulé beaucoup d’encre et dont les fans continuent à batailler pour trouver une explication…

Un très bon moment de cinéma!

Pour plus d’informations sur le film, faites un tour par ici.

Twilight Chapitre 1 Fascination

Un film de Catherine Hardwick.
Avec Kristen Stewart et Robert Pattinson.
Sorti en salle en janvier 2009.

twilight

Bella, adolescente de seize ans, quitte l’Arizona ensoleillé où elle vivait avec sa mère,  pour s’installer chez son père à Forks, petite ville grise et humide. Elle est certaine qu’elle ne s’habituera jamais ni à la pluie ni à Forks où l’anonymat est interdit. Mais dès son premier jour de lycée, elle rencontre Edward, lycéen de son âge et d’une beauté inquiétante.  A la fois attirant et hors d’atteinte, au regard tantôt noir et terrifiant, tantôt chaud et doré, Edward Cullen n’est pas humain, Bella en est certaine…

Juste avant d’aller au cinéma, j’avais lu pas mal de billets très peu élogieux sur l’adaptation cinématographique et je n’en attendais donc pas grand chose, me préparant déja au pire, mais curieuse tout de même de voir ce qui avait été tiré du roman. Et pourtant, j’ai été vraiment très agréablement surprise.

Le film est vraiment très conforme au roman, tous les principaux éléments s’y trouvent. Il y a quelques petites choses en plus qui sont plutôt sympathiques, dont les fameuses balades dans les arbres, et quelques petites touches d’humour qui donnent un petit plus au film – dont la fameuse scène du ventilateur. Les paysages sont absolument magnifiques et Bella est très conforme à l’image que je me faisais d’elle. J’avais quelques doutes concernant la crédibilité de Robert Pattison dans le rôle d’Edward, mais il a très rapidement réussi à me convaincre. Les autres membres de la famille Cullen m’ont quelque peu désarçonné au début et puis finalement le charme a opéré. Mais je dois avouer que j’ai envie de donner une mention spéciale aux « méchants », James, Laurent et Victoria, qui me semblent de loin les vampires les plus réussis et les plus crédibles.
Je ne cache pas que le film a des défauts, mais finalement je me suis largement laissée prendre au jeu et c’est, comme pour les romans, avec des yeux d’adolescente, que j’ai apprécié le film. Même Arnaud – que j’ai un peu tiré de force à la séance, j’avoue – a été plutôt séduit…

Un film plutôt plaisant et réussi au final…