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Tea Time – Culturesmonde

Il y a quelques temps, je suis tombée un peu par hasard sur une émission consacrée au thé diffusé en quatre parties sur France Culture au courant du mois d’octobre. Je me dépêche donc de partager avec vous tant qu’elle est encore écoutable sur le site de France Culture.

Dans le cadre de l’émission CulturesMonde, qui tente de saisir les différences entre les cultures au travers de problématiques contemporaines, Florian Delorme a reçu, entre autres, deux grandes figures du thé français à savoir François-Xavier Delmas, fondateur du Palais des Thés et Maître Tseng Yu Hui, propriétaire de La Maison des Trois Thés, mais aussi Jean-Paul Desroches le commissaire de l’exposition Le Thé – Histoires d’une boisson millénaire. Au cours de quatre émissions d’une cinquantaine de minutes, on découvre les plantations de thés, le commerce du thé, les cérémonies du thé et le goût du thé:

  1. Tea Time (1/4) – Dans les plantations de thé
  2. Tea Time (2/4) – Le thé à tout prix
  3. Tea Time (3/4) – Les cérémonies du thé en écho à l’exposition du Musée Guimet
  4. Tea Time (4/4) – Du Pu Er au Lu Cha le goût du thé

Je vous recommande de les écouter tant qu’il est encore temps…

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Le Thé – Histoires d’une boisson millénaire

Depuis le début du mois d’octobre et jusqu’au début du mois de janvier 2013 se tient une exposition qu’il me tardait de voir au musée Guimet: Le Thé – Histoires d’une boisson millénaire. Au début de la semaine dernière, j’ai eu la chance de participer à une visite guidée de cette merveilleuse exposition.

Tout commence par une tonne de thé compressée par l’artiste chinois Ai Weiwei qui entend nous faire prendre conscience de l’importance du thé dans le monde d’aujourd’hui. Il s’agit bien de la boisson la plus bue dans le monde après l’eau. Pour entrer dans ce monde si particulier, un film de Tran Anh Hung met en scène maître Tseng Yu Hui dégustant un thé au Gong Fu Cha de manière très épuré. Ce film nous rappelle à quel point le thé est une boisson complexe et intéressante au même titre qu’un bon vin.

Vient ensuite le coeur de l’exposition. Divisée en trois temps – les trois âges de la dégustation du thé – l’exposition recense quelques 250 objets liés au thé à travers ces trois âges. Tout commence avec les ustensiles nécessaires au thé bouilli à partir du VIIème siècle chinois, puis viennent les accessoires qui permettent la préparation du thé battu à partir du Xème siècle – avec un passage par le Japon – et enfin les tasses et théières permettant d’infuser le thé à partir du XIVème siècle.

Passionnée par cette boisson millénaire depuis plusieurs années, j’avais hâte de pouvoir visiter cette exposition. J’ai beaucoup apprécié ma visite guidée par un conférencier. Nous avons eu droit à de nombreux détails et d’autres encore étaient disponibles dans le petit livret qui nous a été offert à l’entrée. J’aime beaucoup ce concept, pouvoir ramener un petit bout de l’exposition chez soi et se la remémorer en feuilletant le livret dans son canapé une tasse de thé à la main.

Un conseil: préférez une visite guidée. Lors d’une visite seule, vous risquez de passer à côté d’une partie de cette belle exposition. Enfin, en sortant arrêtez-vous quelques instants autour des orgue à thés installés par Le Palais des Thés et laissez-vous emporter par les différentes notes aromatiques des thés présentés et déguster un Thé à Guimet – thé vert parfumé à la fleur de cerisiers et au yuzu – pour entrer totalement dans cet univers…

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Le Thé – Histoires d’une boisson millénaire au Musée Guimet
Tous les jours sauf le mardi de 10h à 18h jusqu’au 7 janvier
Tarif: 8€

La route du thé et des fleurs

Un récit de voyage de Robert Fortune.
Première parution de l’édition originale en 1852
Paru en 2001 aux éditions Petite Bibliothèque Payot.

La route du thé et des fleurs

Robert Fortune (1813 – 1880) est un botaniste écossais.  A  la fin des années 1840, c’est lui que la couronne d’Angleterre a dépêché pour « voler » des plants de thés en Chine afin de les implanter en Inde, sur les contreforts de l’Himalaya. Il s’agit de son journal de voyage, dans lequel il raconte étapes par étapes, ses ressentis, ses aprioris, ses techniques, ses aventures,…

Ce n’est plus un secret, le thé est une de mes passions. C’est avec beaucoup de joie que je me suis plongée dans ce récit de voyage.  J’avoue que j’attendais beaucoup de ce récit et que j’ai été quelque peu déçue par son manque de technicité.

C’est un très beau récit de voyage. Robert Fortune nous décrit bien ce que pouvait être la vie en Chine dans les contrées qu’il visite. On y comprend notamment beaucoup sur la perception que les Chinois avaient des étrangers occidentaux, mais aussi la vision qu’avaient les occidentaux, à travers le regard de Robert Fortune, des Chinois. C’est avec beaucoup de plaisir que l’on découvre les moeurs des uns et des autres. Mais Robert Fortune n’y parle pas que de thés. Il nous mène aussi à la quête de plantes et d’arbres encore inconnus en Europe à cette période. Il envoie les graines et les jeunes plants directement en Angleterre ou plus régulièrement par bateau en Inde. Je tiens aussi à souligner la beauté des paysages décrits, on voyage vraiment depuis notre salon…

Ce qui m’a un peu déçue, c’est l’absence de certains chapitres du manuscrit d’origine. Toute la partie sur l’aspect plus technique de la théiculture et des techniques de dégustations de l’époque n’a pas été retranscrites. Il en résulte donc un livre très peu technique, très descriptif, à la portée de tous. On peut toujours espérer une édition complète un jour…

Un beau voyage au pays du thé à la portée de tous…

Fortune Robert, La route du thé et des fleurs, Petite bibliothèque Payot, 2001, 206 pages.