Un dessin animé de Cory Edwards.
Sortie en janvier 2006.
Le Petit Chaperon Rouge est pur et candide comme l’oisillon dans le nid. C’est pour ça qu’elle s’est lancée à travers la forêt immense, pour porter des gâteaux à sa grand-mère malade, qu’elle a taillé une bavette avec un loup d’origine incontrôlée et que les oreilles de variété animale jaillissant du chignon de sa vieille aïeule ne lui inspirent qu’une curiosité polie. Et là, c’est le drame. Le loup surgit du lit en charentaises, un bûcheron armé d’une hache s’effondre dans la chambre en traversant la fenêtre, la mère-grand toute ensaucissonnée dégringole d’un placard…
J’avoue, je n’étais que très peu tenter de voir ce dessin animé, bien qu’ayant adoré les Shrek (là aussi j’étais récalcitrante au départ). Et c’est un dessin animé foldingue. On débute sur l’histoire du gentil petit chaperon rouge un peu moins candide que traditionnellement et puis d’un coup on bascule dans un polar, où l’intrigue est mené par des flash back plus ou moins convaincants, et dans un monde de parodies de films et de dessins animés en tout genre (notez entre autre la grand-mère qui à trois G tatoués dans le cou). On rit beaucoup, on se demande où tout celà va nous mener… mais la magie opère et on veut toujours en savoir plus. Dans la veine de Shrek qui a lancé cette mode du conte version « trash ».
Un dessin animé à voir en famille, les enfants adoreront l’univers et les parents riront des parodies…