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Extrait et citation #12

Je vous donne encore une fois rendez-vous avec une citation d’une bande dessinée qui m’a beaucoup plu: Macabre de Pedro Rodriguez.Il s’agit d’un recueil de plusieurs histoires sous forme de bandes dessinées des plus grands écrivains de contes macabres.

Dans la deuxième histoire, Le Pacte de Sir Dominick de Sheridan Le Fanu, Sir Dominick retourne voir le diable six ans après son premier pacte:

 » Vous allez penser que Sir Dominick était un homme faible, et vous aurez raison. Mais avant tout, Sir Dominick était un homme, et que peuvent les hommes contre le démon de l’amour? »

Macabre, Rodriguez Pedro, Emmanuel Proust éditions, p.22.

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Et pour les curieux:

Extrait et citation # 11

Ce samedi, je vous donne rendez-vous avec une petite citation d’une bande dessinée qui m’a beaucoup plu: Macabre de Pedro Rodriguez.Il s’agit d’un recueil de plusieurs histoires sous forme de bandes dessinées des plus grands écrivains de contes macabres.

Dans la première histoire La Main de Guy de Maupassant, le juge Bermutier est face à un cas de meurtre des plus étranges:

 » Je ne crois pas au surnaturel… Il y a toujours une explication naturelle, même si elle semble invraisemblable… »

Macabre, Rodriguez Pedro, Emmanuel Proust éditions, p.14.

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Et pour les curieux:

Extrait et citation #10

Un extrait d’Incarceron de Catherine Fisher aujourd’hui pour ce nouveau rendez-vous du samedi.

Finn, un des héros, veut en savoir plus sur son passé et interroge la Maestra à ce sujet:

« Dans cette pièce caverneuse, les bruits étaient étouffés et résonnaient d’une manière étrange. En les voyant arriver, quelques jeunes esclaves chétives déguerpirent, l’air terrifié. Il suffisait qu’un membre du Commando les effleure du regard pour qu’elles s’enfuient. D’énormes chaînes tombaient depuis le plafond invisible, formant des boucles puis des ponts. Les maillons étaient plus gros qu’un homme. Des araignées s’étaient nichées dans certains d’entre eux, recouvrant le métal de leurs toiles gluantes. Enroulé dans un cocon, un chien disséqué pendait, tête vers le bas.
– Écoutez-moi, commença-t-il tout bas. Je n’ai pas l’intention de vous faire du mal. Hier, au milieu des voies, vous m’avez dit quelque chose. Vous avez reconnu ce tatouage.
Il remonta sa manche et tendit le bras pour lui montrer son poignet. »

Incarceron, Catherine Fisher, Pocket Jeunesse, p.63

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Et pour les curieux:

Extrait et citation #9

Nouveau rendez-vous en ce samedi: un dernier extrait d’Evernight de Claudia Gray.

Bianca, l’héroïne, discute avec l’un des siens de sa vie passée:

« Je pensais à tous les siècles qu’il avait traversés et au fait qu’il n’avait toujours pas trouvé quelqu’un avec qui les partager.
– Je peux te poser une question personnelle? risquai-je.
– Bien sur, dit-il légèrement surpris.
– Quand es-tu mort?
Il fit encore quelques pas avant de me répondre. À sa façon de scruter l’horizon, j’eus l’impression qu’il essayait de se rappeler sa vie d’avant.
-1691.
– En Nouvelle-Angleterre?
– Oui. Pas très loin d’ici en fait. Dans la ville où j’ai grandit et que je n’ai quitté qu’une seule et unique fois pour aller à Boston. »

Evernight, Claudia Gray, Pocket Jeunesse, p. 189.

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Et pour les curieux:

Extrait et citation #8

Ce samedi, je vous redonne rendez-vous avec Evernight de Claudia Gray.

Bianca, l’héroïne, se découvre un étrange sentiment face à son ami Lucas:

« Tandis que Lucas demandait à Raquel ses notes sur le cours de bio de mon père, j’éprouvai, comme chaque fois en sa présence, un sentiment de possession à son égard. « Tu es à moi, me dis-je. Et je veux que tu sois à moi pour toujours. »
Je n’avais jamais cessé de penser que c’était mon coeur qui parlait mais peut être était-ce autre chose? »

Evernight, Claudia Gray, Pocket Jeunesse, p.173

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Et pour les curieux:

Extrait et citation #7

Et voilà un nouveau rendez-vous du samedi. Aujourd’hui, je commence une série d’extraits d’Evernight de Claudia Gray!

Bianca, l’héroïne, nous livre une courte description de l’académie d’Evernight:

« Une brume épaisse envahissait la cour. Lorsqu’on avait construit Evernight Academy, au XVIIIeme siècle, la région était encore sauvage. Tous les villages alentour était loin du domaine et personne n’avait pense construire par ici. Normal! Qui aurait eu envie de s’installer dans un endroit pareil? Je jetai un coup d’oeil sur les deux grandes tours du bâtiment et je frissonnai. Quelques instant plus tard, le brouillard les avait enveloppées. »

Evernight, Claudia Gray, Pocket Jeunesse, p.10

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Et pour les curieux:

 

Extrait et citation #6

Comme j’en prend doucement l’habitude, samedi = extrait de mon roman en cours de lecture. En ce samedi, je vous propose un extrait d’une lecture que j’ai terminé il y a quelques semaines déja La mémoire des autres d’Annelise Corbrion. Un roman léger et riche en fantômes..

Emma Langlois, l’héroïne, a perdu ses parents il y a peu. Pour lui changer les idées, sa meilleure amie, Lexie, décide de l’emmener boire un verre:

« Après un repas pantagruélique arrosé d’une bonne bouteille de chianti, Lexie réussit à me convaincre de l’accompagner boire quelques Margarita. Au bout de trois, je décidai de prendre un taxi pour rentrer avant de m’effondrerd sur le bar. En médecin consciencieux qu’elle était, elle approuva et déclara que son remède miracle – bien manger, bien boire, bien s’amuser – devrait faire effet instantanément. 

Une fois rentrée à la maison, je me fis un thé, histoire d’hydrater mon organisme pour ne pas trop souffrir le lendemain. Je me dirigeais vers la cuisine quand une lueur attira mon attention. Sur le bureau, mon ordinateur portable était allumé. Je ne me souvenais même pas de l’avoir mis en route aujourd’hui. J’allais l’éteindre, quand une sonnerie étouffée retentit. Un message? A cette heure-ci? Je ne connaissais pas le destinataire, mais décidai de l’ouvrir quand même en croisant les doigts pour que ce ne soit pas un virus prêt à envahir mon disque dur. »

La mémoire des autres, Annelise Corbrion, éditions Calmann-Lévy, page 30.

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Et pour les curieux:

Extrait et citation #5

Et voilà déja l’heure du rendez-vous du samedi avec un extrait d’un roman. Cette semaine, comme la semaine dernière, je vous laisse découvrir quelques phrases qui me semblent révélatrices de Magicien L’apprenti.

Au coeur de la tempête, Pug, le héros de l’histoire, vient d’être accueilli chez Maître Kulgan, magicien, pour passer la nuit:

« Il posa la main sur la tête de la créature, qui se trouvait juste à côté de lui sur un banc, et lui gratouilla le front. La bête ferma les yeux et émit une sorte de roucoulement, assez proche du ronronnement d’un chat.

Pug resta bouche bée. Puis il se ressaisit et demanda:

– C’est un vrai dragon, monsieur?

Le magicien éclata d’un rire profond et bon enfant.

– Il a tendance à le croire, mon garçon. En réalité, Fantus est un dragonnet, une sorte de cousin du dragon, en plus petit.»

 Extrait de Magicien L’apprenti, Raymond E. Feist, éditions Bragelonne.

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Et pour les curieux:

Extrait et citation #4

Nouveau rendez-vous en ce samedi avec un extrait d’un roman. Cette semaine, nouvelle lecture oblige, il s’agit d’un extrait de Magicien L’apprenti, dans lequel je me plonge avec délectation tous les soirs avant de m’endormir…

Pug, le héros de l’histoire, vient de se réveiller après une sieste plus longue que prévu au bord de la mer:

« A l’Ouest, en pleine mer, des nuages noirs et orageux se formaient au-dessus de la ligne sombre des Six Soeurs, les petites îles qu’on voyait à l’horizon. Ces nuages houleux qui tourbillonnaient en traînant derrière eux une pluie semblable à une sorte de voile de suie étaient annonciateurs d’une de ces tempêtes sibites si communes sur cette partie de la côte au début de l’été. Au Sud, les hautes falaises de la Désolation s’élevaient dans le ciel tandis que les vagues venaient s’écraser à leur pied. De l’écume commençaient à se former derrière les brisants, signe caractéristique de l’imminence d’une tempête. »

 Extrait de Magicien L’apprenti, Raymond E. Feist, éditions Bragelonne.

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Et pour les curieux:

Extrait et Citation #3

Et voilà déja le rendez-vous du samedi avec l’extrait d’un roman. Une semaine supplémentaire avec Bal de givre à New York, dont j’ai particulièrement aimé l’atmosphère…

Anna Claramond, l’héroïne, allongée sur son lit, est plongée dans ses pensées:

« Dernière nuit au manoir: nuit de langueur et de secrets. Habillée sur mon lit, je laissai le vent et le silence découper leurs songes crus sur le blanc de mon plafond. 

Les oiseaux chantaient, gonflés d’une agitation douloureuse. Moi j’étais là, les bras le long du corps, perdue dans les brumes d’une époque qui ne m’appartenait pas.

Qu’est-ce qu’un souvenir? me demandai-je: un fantôme parmi d’autres, une contraction du passé, la simple écume d’une vague?  »

 Extrait de Bal de Givre à New York, Fabrice Colin, éditions Wiz Albin Michel, p.217.

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Et pour les curieux: