Un roman d’Aprilynne Pike.
Paru en septembre 2011 aux éditions Pocket Jeunesse.
Laurel est une jeune lycéenne de 15 ans qui vient d’emménager à Crescent City avec ses parents. C’est à contrecoeur que toute la famille a quitté leur maison au milieu des bois afin de réaliser le rêve du père: ouvrir une petite librairie. Jusque là, Laurel avait toujours suivi ses cours à domicile, mais dans cette nouvelle ville, elle va devoir intégrer le lycée. Voilà beaucoup de bouleversement pour une adolescente… Elle va tenter tant bien que mal de s’intégrer aux jeunes gens de son nouveau lycée. Elle rencontre notamment David, un gentil adolescent passionné de biologie, et son groupe d’amis. Les deux jeunes gens se lient d’une solide amitié. Au lycée, on ne tarde pas à remarquer de petites bizarreries chez Laurel: son régime totalement végétarien, sa phobie de rester enfermer à l’intérieur d’un bâtiment, son habitude de se lever à l’aube pour se promener dans la nature, …
Quelques temps plus tard, Laurel découvre un bouton au creux de ses omoplates. Dans un premier temps, elle met celui-ci sur le compte de la puberté. Mais le bouton ne cesse de grossir jusqu’à devenir difficile à cacher. Elle commence à craindre une tumeur et n’ose en parler à personne autour d’elle. Et puis un matin, quelque chose de plus étrange encore apparait sur le bouton…
Voilà un premier roman sur lequel j’ai craqué lors de mon passage au Salon du Livre. Je dois bien avouer que c’est avant tout la très jolie couverture de ce livre qui m’a fait poser les yeux sur lui. Et puis à la lecture de la quatrième de couverture, je me suis dit « Pourquoi pas? » L’univers des fées n’est pas vraiment un univers dont j’ai l’habitude…
Le style de l’auteur est plutôt agréable et léger ce qui rend la lecture très facile. Tout à fait ce dont j’avais besoin ces derniers temps. Les pages se tournent rapidement, les chapitres ne sont pas très longs.
J’ai trouvé l’histoire plutôt rafraichissante, tout à fait de saison. Il est vrai que le scénario de départ est déja vu à maintes reprises: une jeune fille pas comme les autres, deux garçons, David et Tamani, qui font battre son coeur. Ce triangle amoureux m’a notamment semblé bien artificiel au départ. Heureusement, les explications qui arrivent à la fin du roman ont expliqué bien des choses et m’ont fait voir la relation de Laurel et Tamani sous un autre angle. Mais c’est la vision très originale des fées et de leur monde d’Aprilynne Pike qui créé une réelle différence. Son monde est bien construit, cohérent, plein de magie.
Un très joli conte de fées moderne qui laisse augurer une très belle suite… mais pour ça il faudra patienter jusqu’au mois de septembre.
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