Archive for the Category » Les histoires d’amour «

Australia

Un film de Baz Luhrmann.
Avec Hugh Jackman et Nicole Kidman.
Sortie en décembre 2008.

Australia

A la fin des années 1930, Lady Sarah Ashley, aristocrate anglaise,  se rend en Australie afin de rejoindre son mari qu’elle soupçonne d’adultère. Ce dernier était censé vendre leur immense domaine de Faraway Downs avant de rentrer en Angleterre.

Mais arrivée à Faraway Downs, c’est le cadavre de son mari qu’elle découvre, un domaine au bord de la ruine et un contremaître sans scrupule de mèche avec le principal concurrent des Ashley. Pour sauver son domaine, Sarah n’a d’autre choix que de s’allier à un cow-boy local, un peu rustre, connu sous le nom de « Drover ». Sur le domaine, Sarah fait également  la connaissance d’un jeune aborigène orphelin qui lui fait découvrir la vie aborigène et qu’elle prend sous son aile.

Ce film a beaucoup fait parler de lui, en bien comme en mal. J’avais envie de me faire ma propre opinion et j’ai donc visualisé le film, un soir où je me suis retrouvée toute seule…

Australia, c’est un avant tout une grande fresque romantique. Mais c’est aussi un véritable mélange des genres avec de l’action, de l’amour, de l’aventure et la seconde guerre mondiale en toile de fond. C’est un film à grand spectacle! Les images sont vraiment superbes: les paysages et contrées sauvages et désertiques du bush australien sont vraiment splendides.

L'arrivée de Sarah Ashley en Australie

Comme il s’agit d’une fresque romanesque, on se doute bien que le film est plutôt long. Le tout est relativement bien rythmé, on ne s’ennuie pas trop, même si certains passages sont longuets…

Miss Boss et le jeune aborigène, Nala

Les personnages d’Hugh Jackman et de Nicole Kidman me semble un peu caricaturaux. Par contre, j’ai beaucoup aimé le troisième rôle, le jeune aborigène Nala et son personnage magique. On trouve dans ce film une certaine reconnaissance des aborigènes, de leurs moeurs et des souffrances qu’on leur a fait endurer à cette période.

Miss Boss et son troupeau

Au final, l’histoire est plutôt prévisible, et certaines scènes, certains dialogues, sont tout de même un peu lourds. Mais on passe malgré tout un bon moment dans le bush australien au côté du couple très sensuel de Sarah et Drover…

"Drover"

Crédits pour toutes les photos: allociné.fr

Un film romantique pour se changer les idées…

La Madone des enterrements

Un roman de Madeleine Wickham connu sous le pseudonyme de Sophie Kinsella.
Paru en décembre 1999 aux éditions Belfond.

Fleur Daxeny est une très belle femme de la quarantaine, resplendissante et épanouit. Elle a toujours rêvé d’être riche, d’avoir assez d’argent pour se payer tout ce qu’elle désire et surtout sa liberté. Elle a trouvé la parade en se rendant régulièrement dans des services funèbres afin de séduire les jeunes et riches veufs. Ce qui l’intéresse, c’est d’avoir accès le plus rapidement possible à du cash et une carte de crédit qu’elle s’empresse de vider, mais pas trop, pour éviter toute poursuite.

A un de ces services funèbres, elle jète son dévolu sur Richard Favour. Elle ne doute pas arriver à ses fins. Mais contrairement à ce qu’elle pense, la famille de son promis va s’avouer bien encombrante… Et elle va vite comprendre qu’elle n’est pas la seule à vouloir plumer le gentil Richard…

Je ne suis vraiment pas très fan de chick lit, mais j’aime bien commencer l’année avec un roman léger. Je dois bien avouer que je n’attendais pas grand chose de ce roman et que pour le coup j’ai été plutôt agréablement surprise.

L’intrigue se situe en Angleterre, de nos jours, dans la petite bourgeoisie de campagne. Fleur est une belle plante d’une quarantaine d’année squi passe son temps à tenter de plumer les riches veufs. Bien évidemment, avec un tel caractère et un tel comportement, on ne peut que détester Fleur. Mais au fur à à mesure qu’on tourne les pages, on apprend à la connaître, on commence à comprendre son raisonnement et son histoire et même si on a toujours envie de la détester, elle nous paraît moins odieuse. Et puis finalement, il s’avère que ce n’est peut être pas elle la plus dangereuse pour Richard Favour, mais bien sa propre famille.  On se prendrait presque de pitié pour l’austère mais gentil Richard qui ne se doute de rien et est toujours prêt à pardonner…

Un roman léger, lu en deux après-midis, que j’aurai vite oublié mais qui m’a fait passer un bon moment…

Wickham Madeleine, La madone des enterrements, Editions France Loisirs, collection Piment, 2009, 378 pages.