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Les âmes brulées

Un roman d’Andrew Davidson.
Paru en 2008 aux éditions Plon.

Le narrateur de cette histoire, dont on ignore le nom, a toujours vécu comme bon lui semblait. Drogue, pornographie, argent, alcool, il aimait abuser et jouir de tout. Une nuit, alors qu’il roulait à vive allure sous l’emprise de la drogue et de l’alcool, une hallucination lui fait quitter la route. La voiture s’immobilise au fond d’un ravin avant de prendre feu. Il sera brulé au 3ème degré sur les trois-quart du corps. Mais il s’en sort, miraculeusement.

L’histoire nous est contée à la première personne. La convalescence, l’accoutumance aux drogues puis aux médicaments, l’envie de mourir, la souffrance des blessures, le regard des autres, … rien ne nous est épargné de la nouvelle vie du narrateur.

Mais un jour, Marianne Engel, une patiente du service psychiatrique apparaît sur le pas de sa porte. Commence alors le récit fantastique de la rencontre de deux âmes sœurs au XIVeme siècle à Engeltahl dans la vallée du Rhin… Sans y croire vraiment, notre narrateur se laisse emporter par l’histoire jusqu’à découvrir l’amour, le vrai, celui qu’il pensait ne pouvait pas exister…

Les âmes brulées est un roman dur, cru, qui ne mâche pas ses mots concernant la vie des grands brulés et leurs souffrances. Le narrateur est réaliste sur son accident. Il sait que s’est entièrement de sa faute et ne croit pas à une punition divine comme beaucoup d’autres. Il assume la vie dissolue qu’il a mené. Il sait qu’il ne peut s’en prendre qu’à lui-même.

Mais c’est également une magnifique histoire d’amour et de promesses. Marianne Engel nous emmène au Moyen-Âge. Elle nous fait revivre cette période. Elle nous fait voyager, de la vallée du Rhin à l’Angleterre, de la Scandinavie à l’Italie, du Japon aux Enfers de Dante…

Andrew Davidson s’est beaucoup documenté sur les époques qu’il dépeints, les pays qu’il nous fait traverser, les soins et la vie des grands brûlés. L’histoire est totalement vraisemblable, on a envie d’y croire, même si on sait pertinemment que ça n’est pas possible. L’écriture est fluide, on tourne facilement les pages. Le roman se lit vite malgré ces quelques 700 pages.

J’ai passé un très bon moment. J’ai eu envie d’y croire, de me laisser porter par cette belle histoire d’amour…

Davidson Andrew, Les âmes brûlées, éditions France Loisirs, 2009, 674 pages.

Soie

Un roman d’Alessandro Baricco
Paru en2001
Première publication du billet: décembre 2007.

1860. Nous sommes en pleine révolution industrielle en France. Mais malgre la croissance Plus que le mortel ennui d’une vie répétitive, c’est une indifférence, une absence de résistance à la vie que Baricco suggère en ouvrant son roman par quelques phrases laconiques, purement énonciatives. Au début, Hervé Joncour fait penser à un spectateur repu qui se refuserait à intervenir dans la pièce qui se joue, et qui pourtant parle de lui. Voyageur en quête d’œufs de vers à soie, il se voit contraint, pour sauver les industriels de son village, d’effectuer une expédition « jusqu’au bout du monde ». Or, en 1861, la fin du monde, c’est un Japon qui sort à peine de son isolationnisme, et, qui plus est, de mauvaise grâce. Et c’est au Japon que la vie du héros prend un tour nouveau en croisant celle d’une femme mystérieuse. À la fin du roman, plusieurs années se sont écoulées, qui ont paru un battement de cils raconté en douceur par une voix neutre qui a fait défiler sous nos yeux, tels des panneaux de papier de riz, les séquences successives de cette vie impalpable traversée par des personnages d’ombre subtile.

Ce livre m’a été conseillé par Allie lorsque j’avais lu et critiqué Neige de Maxence Fermine. Depuis, j’ai lu beaucoup de très belles critiques sur ce court roman et toutes avaient raison, l’histoire est vraiment très belle, l’écriture simple et claire, les répétitions martèlent les voyages d’Hervé de Joncour. Années après années, on voit ce jeune homme partir au Japon et revenir au fil des saisons avec toujours le même rythme et toujours la même obsession: une femme mystérieuse.
Une histoire d’amour impossible et sensuelle. L’histoire d’une obsession qui fera braver bien des dangers à Hervé de Joncour… Une histoire pleine d’allée et venue, de redites, de poésie.
Un beau et court roman à savourer lentement, au rythme des voyages du héros de l’histoire…

Baricco Alessandro, Soie, éditions Gallimard Folio, 2001, 142 pages.

De la barbe à papa un jour de pluie

Un roman de Bi Feiyu.
Paru en 2004 aux Editions Actes Sud.
Première publication de cet article en février 2008.

Hongdou n’est pas celui qu’on attendait de lui. Il n’est pas non plus celui que son père, héros de la guerre de Corée, aurait voulu qu’il soit. Il n’adhère pas vraiment aux valeurs masculines qu’on lui a inculqué et se comporte un peu comme une fille manquée.
Envers et contre tout, Hongdou est envoyé sur le front lors du conflit sino-vietnamien de 1979, comme tous les camarades se son âge. Il traverse cette expérience comme un véritable cauchemar dont il ne sortira plus. Au plis profond de lui, quelque chose s’est brise. Son impuissance à répondre au modèle qu’on lui impose va le conduire droit à la folie et à la mort.

C’est à travers les yeux du meilleur ami de Hongdou que l’on découvre la courte vie de ce jeune homme. Il s’agit de l’histoire d’un destin manqué, de l’histoire d’un jeune homme qui ne se sent à sa place nul part et surtout pas face à son père, un héros de guerre. Alors que les autres garçons s’occupent à des jeux de combats, Hongdou lui préfère faire sortir des notes mélancoliques de son erhu.
Tout bascule le jour où il s’engage dans l’armée et doit partir au combat…
Bi Feiyu rend hommage aux personnes qui ne trouvent pas le courage de sortir des chemins qu’on a tracé pour eux. L’auteur y prône également le droit à la différence. Mais il s’agit également d’une très belle histoire d’amitié entre deux hommes. Jamais le narrateur ne juge son ami, il le soutien jusqu’au bout, le respecte quoi qu’il advienne.
L’écriture est simple et délicate. J’y ai retrouvé le style de la littérature japonaise que j’aime tant. Par certains aspects, notamment ce malaise qui s’insinue progressivement à la lecture du roman, il m’a fait penser au style de Yoko Ogawa.
Un récit touchant et dur à la fois.

Feyiu Bi, De la barbe a papa un jour de pluie, Actes Sud, 2004, 121 pages.

La chambre ardente

Un roman de John Dickson Carr.
Paru en 1990.
Première publication du billet: avril 2008.

Miles Despard a 56 ans et souffre de ce que l’on pense être une gastro-entérite. Mais le lendemain matin, on trouve son corps sans vie dan sa chambre. On l’inhume alors dans le caveau familial où reposent déjà neuf générations, au milieu du parc de sa propriété, à Crispen.
Pourtant, une rumeur laisse entendre que sa mort n’est pas naturelle. Dans le doute, Mark, son neveu, propose au docteur Partington, d’effectuer une autopsie. Une nuit, accompagné du gardien de la propriété et d’un ami écrivain, Edward Stevens, il procède à l’ouverture du cercueil. Et la, surprise! Le cadavre a disparu alors que le caveau était scellé. Mieux, l’épouse du gardien prétend avoir entendu Miles converser avec une femme la nuit de son décès. Elle assure meme que cette femme a traversé le mur et qu’elle etait costumée en Marquise de Brinvilliers. Mais faut-il croire aux fantômes ?

Ce livre m’a été offert lors d’un swap. Je ne connaissais ni l’auteur, ni le livre. Le résume m’a semblait intéressant. Je me suis jetée dans ce livre et je n’ai plus pu le lâcher.
J’ai adoré l’atmosphère créée par l’auteur entre réalité et science fiction. On s’attend à tout bout de camps à voir surgir un fantôme et pourtant rien n’est moins sûr. L’Angleterre dans les années 1930, de la brume, un village avec une étrange boutique de pompe funèbre, deux manoirs, deux familles, beaucoup de coïncidences… L’intrigue est prenante et nous tient en haleine du début à la fin. Le style du roman a un peu vieilli puisqu’il date de la fin des années 1930 et j’ai trouvé que ça lui ajoutait encore un charme tout particulier.
C’est une très très belle découverte pour moi. Il va sans dire que je vais m’intéresser à cet auteur de plus près…

Carr John Dickson, La chambre ardente, éditions du Masque, 2003, 254 pages.

Le convoi de l’eau

Un roman d’Akira Yoshimura.
Paru en 2009 aux éditions Actes Sud.

Japon. Un homme étrange s’engage au sein d’une équipe chargée de construire un barrage de haute montagne. Il cherche à fuir son passé.
Perdu dans la brume, au fond de la vallée choisie pour abriter le lac de retenu, un hameau aux immenses maisons aux toits recouverts de mousse verte épaisse. Mais les travaux ne peuvent pas être remis en question par cette découverte: le hameau sera englouti sous les eaux.

Le narrateur est un homme mystérieux dont on découvre l’histoire au fil des pages. Parti de la ville, cherchant la solitude et fuyant les hommes, il s’est engagé dans le chantier du barrage K4. Dans ce hameau perdu au creux des montagnes et qui n’a été découvert que récemment, il trouve un écho à sa vie passée. Les habitants semblent fuir toute civilisation extérieure.
Les ouvriers et les ingénieurs s’installent sous des tentes, construisent des baraquements en bois et puis les travaux sont lancés avec leur lot de désagréments pour les habitants du hameau. Ces vagues de centaines d’ouvriers qui ont déferlé dans la petite vallée afin de procéder au sondage du terrain et aux travaux d’aménagement de voies de communication bousculent la vie des villageois même si ces derniers tentent au maximum de poursuivre leur paisible existence. Mais le destin du hameau est scellé…
Les couleurs et les paysages décrits dans ce roman sont absolument magnifique. Voilà bien longtemps que je n’avais plus lu un roman japonais. J’en avais presque oublié la teinte si particulière. Mais Akira Yoshimura m’a vite replongé dans cette atmosphère si typique et que j’apprécie tant. Les couleurs vives et éclatantes  sont mises en opposition à des couleurs pastels oniriques… L’humidité omniprésente  tout au long du roman, que ce soit par la pluie ou le fleuve, confère à ce roman une poésie toute particulière. Et même dans la description de l’horreur, même si aucun détail n’est épargné au lecteur,  la plume de l’auteur est douce et précise.
Un vrai régal pour une amatrice de littérature japonaise comme moi!

Yoshimura Akira, Le convoi de l’eau, Actes Sud, 2009, 174 pages.

Australia

Un film de Baz Luhrmann.
Avec Hugh Jackman et Nicole Kidman.
Sortie en décembre 2008.

Australia

A la fin des années 1930, Lady Sarah Ashley, aristocrate anglaise,  se rend en Australie afin de rejoindre son mari qu’elle soupçonne d’adultère. Ce dernier était censé vendre leur immense domaine de Faraway Downs avant de rentrer en Angleterre.

Mais arrivée à Faraway Downs, c’est le cadavre de son mari qu’elle découvre, un domaine au bord de la ruine et un contremaître sans scrupule de mèche avec le principal concurrent des Ashley. Pour sauver son domaine, Sarah n’a d’autre choix que de s’allier à un cow-boy local, un peu rustre, connu sous le nom de « Drover ». Sur le domaine, Sarah fait également  la connaissance d’un jeune aborigène orphelin qui lui fait découvrir la vie aborigène et qu’elle prend sous son aile.

Ce film a beaucoup fait parler de lui, en bien comme en mal. J’avais envie de me faire ma propre opinion et j’ai donc visualisé le film, un soir où je me suis retrouvée toute seule…

Australia, c’est un avant tout une grande fresque romantique. Mais c’est aussi un véritable mélange des genres avec de l’action, de l’amour, de l’aventure et la seconde guerre mondiale en toile de fond. C’est un film à grand spectacle! Les images sont vraiment superbes: les paysages et contrées sauvages et désertiques du bush australien sont vraiment splendides.

L'arrivée de Sarah Ashley en Australie

Comme il s’agit d’une fresque romanesque, on se doute bien que le film est plutôt long. Le tout est relativement bien rythmé, on ne s’ennuie pas trop, même si certains passages sont longuets…

Miss Boss et le jeune aborigène, Nala

Les personnages d’Hugh Jackman et de Nicole Kidman me semble un peu caricaturaux. Par contre, j’ai beaucoup aimé le troisième rôle, le jeune aborigène Nala et son personnage magique. On trouve dans ce film une certaine reconnaissance des aborigènes, de leurs moeurs et des souffrances qu’on leur a fait endurer à cette période.

Miss Boss et son troupeau

Au final, l’histoire est plutôt prévisible, et certaines scènes, certains dialogues, sont tout de même un peu lourds. Mais on passe malgré tout un bon moment dans le bush australien au côté du couple très sensuel de Sarah et Drover…

"Drover"

Crédits pour toutes les photos: allociné.fr

Un film romantique pour se changer les idées…

Le déclin de l’Empire Whiting

Un roman de Richard Russo.
Paru en 2002.

Empire Falls, petite ville du Maine,  fut autrefois un important centre industriel, notamment textile. Mais à présent que les principales industries ont fait faillites et ont fermé les unes après les autres, c’est l’ennui qui domine dans la petite ville. Les endroits qui ont le plus de succès sont les cafés et les bars. Suite à la mort de son mari, Francine Whiting a hérité de quasiment toute la ville. Elle cherche à revendre les bâtisses des anciennes industries, mais garde une affection toute particulière pour l’Empire Grill et son gérant, Miles Roby.

Ce splendide roman, entre fresque romanesque et historique, nous conte la vie de  Miles Roby, le gérant de l’Empire Grill, et de ses proches. Hanté par le souvenir de Grace Roby, sa mère et préoccupé par l’avenir de sa fille Tick, 16 ans alors qu’il est en plein divorce, il se bat pour faire tourner l’Empire Grill. En effet, à Empire Falls, tout ou presque – y compris l’Empire Grill – est possédé par Mme Francine Whiting, l’héritière de l’empire Whiting. La découverte de lourds secrets de famille, reliant directement la famille Roby aux Whiting, va bouleverser la vie Miles.

Ce roman est ce que je qualifierais de pavé, et pourtant pas un instant, pas une seconde, je me suis ennuyée. Tout se déroule naturellement, le style est fluide… Richard Russo sait décrire avec beaucoup de justesse la vie des petites gens  déshéritées du Maine, et toujours avec beaucoup d’humour. Les pages se tournent les unes après les autres sans qu’on le remarquent vraiment et j’ai eu un réel pincement au coeur quand il a fallu refermer le roman et quitter Miles, Tick, Grace, David, Mme Whiting, sa fille et les autres…

Un réel coup de coeur!

Russo Richard, Le déclin de l’Empire Whiting, éditions 10/18, domaine étranger, 2004, 633 pages.

Le dernier crâne de M. de Sade

Un roman de Jacques Chessex.
Paru en décembre 2009 aux éditions Grasset.

Ce roman publié posthume, environ deux mois après la mort de son auteur, se divise en deux partie plutôt inégales. La première relate les dernières semaines de la vie de M. de Sade à Charenton où il était enfermé. La seconde partie, raconté par le narrateur, tente de suivre les péripéties vécu par le crâne de M. de Sade, mais aussi les péripéties que fait vivre le crâne à ces propriétaires.

J’ai découvert Jacques Chessex avec Le vampire de Ropraz au début de l’année 2008 et ce fut pour moi un véritable coup de coeur pour le style et l’écriture de l’auteur. Je m’étais renseigné sur l’auteur, j’avais répertorié ces romans, je voulais absolument en découvrir plus et puis j’ai oublié… En octobre, lorsque j’ai entendu que Jacques Chessex venait de mourir, ça m’a fait un choc et j’ai repensé à ces romans. C’est donc tout naturellement que début du mois de janvier, lors d’un passage dans ma petite librairie de quartier, j’ai acheté ce roman.

Donatien Alphonse François, marquis de Sade, aura passé plus du tiers de sa vie enfermé, que ce soit dans une prison ou dans un asile d’aliénés. Et c’est à Charenton, que s’ouvre le roman, quelques mois avant sa mort. M. de Sade est un vieillard de 74 ans, son corps s’est beaucoup dégradé, mais il n’empêche qu’il conserve l’oeil bleu et vif et ses pulsions de toutes sortes. C’est notamment la jeune Madeleine Leclerc, 16 ans, qui en fait les frais sous l’apparente complicité de sa mère, l’infirmière-concierge de Charenton. Que ce soit l’abbé Fleuret ou le docteur Doucet, tout le monde semble passé les pires caprices du marquis, seul l’abbé Geoffroy se doute des penchants du « monstre » et veut essayer de le mater. On vit ainsi au jour le jour au côté du vieux marquis jusqu’au jour de sa mort.

Dans la seconde partie, le narrateur part à la recherche du crâne de M. de Sade. Rapidement, on comprend que plusieurs crânes ont été moulés sur le vrai crâne du marquis, mais que tous conservent un pouvoir maléfique, le pouvoir de contrôler le comportement des gens qui le croisent. Mais je vous laisse découvrir ces mésaventures.

Le dernier crâne de M. de Sade est moins grave, moins sérieux que le vampire de Ropraz. Le sujet prête plus à sourire. On reconnait bien le style de Chessex, cette violence dans les propos, les descriptions très crues. Mais ce qu’il me reste vraiment en tête au moment de refermer le livre, c’est l’écho de la mort de l’auteur… Le dernier roman de Jacques Chessex.

Chessex Jacques, Le dernier crâne de M. de Sade,  Editions Grasset, décembre 2009, 171 pages.

Numéro 9

Un film de Shane Acker.
Sortie en août 2009.

Numéro 9

Dans un futur plus ou moins proche, les humains ont été exterminés par les impressionnantes machines qu’ils avaient créées et qui se sont retournées contre eux. Voyant sa fin arriver, un scientifique créé neuf petites créatures à partir de divers objets trouvés dans les décombres. Incapables de se battre contre les puissantes machines, les petites créatures se cachent et créent une petite communauté dirigée d’une poigne de fer par Numéro 1. Mais lorsque Numéro 9 se réveille et retrouve ces compatriotes, il décide qu’il est temps d’agir. En effet, cette dernière petite créature a une mission et détient peut être la clef de la survie de sa communauté…

Ce film est une réelle petite merveille. J’ai adoré les personnages et l’animation. J’avais très envie de le découvrir depuis sa sortie. Je pensais au départ, aller voir quelque chose de plus drôle, de moins sérieux, et j’ai été un peu déroutée. Mais finalement, j’ai été très agréablement surprise par l’univers du film.

Le scientifique et numéro 9

Le film commence lors de la création de Numéro 9 et de la mort du scientifique. On comprend vite que c’est la guerre, que les Hommes se sont laissés dépasser par les machines intelligentes qu’ils ont créées. Numéro 9 se réveille. Il découvre une petite pièce à côté de lui et l’emmène avec lui. A l’extérieur, c’est le chaos.

Numéro 9 et une des terribles machines

Numéro 9 rencontre bientôt un de ces compatriotes. Mais attaqués par une machine à l’oeil rouge, – les machines me font penser a celles de La guerre des mondes -, la deuxième petite créature est capturée.

Numéro 9 et ses amis

Crédits pour toutes les photos: allociné.fr

Numéro 9 se sauve et rencontre peu après les autres petites créatures. Il comprend vite que beaucoup ont déjà été enlevés et décide de partir à leur recherche. Numéro 1 n’est pas de cet avis. Mais Numéro 9 convainc certains de ces camarades…

Ce film est magnifique. Les petites créatures sont si naïves et si courageuses à la fois. Je me suis vraiment attachée à Numéro 9. Le film est tout de même assez moralisateur, mais il m’a beaucoup plut!

J’ai passé un très très bon moment…