Un roman de John Dickson Carr.
Paru en 1990.
Première publication du billet: avril 2008.
Miles Despard a 56 ans et souffre de ce que l’on pense être une gastro-entérite. Mais le lendemain matin, on trouve son corps sans vie dan sa chambre. On l’inhume alors dans le caveau familial où reposent déjà neuf générations, au milieu du parc de sa propriété, à Crispen.
Pourtant, une rumeur laisse entendre que sa mort n’est pas naturelle. Dans le doute, Mark, son neveu, propose au docteur Partington, d’effectuer une autopsie. Une nuit, accompagné du gardien de la propriété et d’un ami écrivain, Edward Stevens, il procède à l’ouverture du cercueil. Et la, surprise! Le cadavre a disparu alors que le caveau était scellé. Mieux, l’épouse du gardien prétend avoir entendu Miles converser avec une femme la nuit de son décès. Elle assure meme que cette femme a traversé le mur et qu’elle etait costumée en Marquise de Brinvilliers. Mais faut-il croire aux fantômes ?
Ce livre m’a été offert lors d’un swap. Je ne connaissais ni l’auteur, ni le livre. Le résume m’a semblait intéressant. Je me suis jetée dans ce livre et je n’ai plus pu le lâcher.
J’ai adoré l’atmosphère créée par l’auteur entre réalité et science fiction. On s’attend à tout bout de camps à voir surgir un fantôme et pourtant rien n’est moins sûr. L’Angleterre dans les années 1930, de la brume, un village avec une étrange boutique de pompe funèbre, deux manoirs, deux familles, beaucoup de coïncidences… L’intrigue est prenante et nous tient en haleine du début à la fin. Le style du roman a un peu vieilli puisqu’il date de la fin des années 1930 et j’ai trouvé que ça lui ajoutait encore un charme tout particulier.
C’est une très très belle découverte pour moi. Il va sans dire que je vais m’intéresser à cet auteur de plus près…