Archive for » juillet, 2009 «

Fringe

C’est sur TF1 au courant du mois de juin que j’ai découvert cette série par le plus grand des hasards, alors que je m’étais endormie devant un film et que je me suis réveillée en deuxième partie de soirée… J’ai tout de suite été intriguée.

Fringe: Joshua Jackson, John Noble, Anna Torv

Crédits photo: allociné.fr

Le premier épisode s’ouvre sur un tragique accident d’avion causé par on ne sait quoi. Les corps sont affreusement mutilés, pas un seul survivant et  du sang partout, mais le pilote automatique a réussi à poser l’avion sans encombre. Olivia Dunham, agent du FBI, est chargée de l’enquête avec son co-équipier et amant John Scott.

Au cours de l’enquête ce dernier est grièvement blessé par une bombe chimique. Le monde d’Olivia vascille dangereusement. C’est auprès de Walter Bishop, un savant fou interné dans un hôpital psychiatrique depuis de longues années, et de son fils Peter, qu’elle va trouver les premières réponses à ses questions. Mais elle ne tarde pas à découvrir que le drame du vol 627 n’est qu’une petite partie d’une vérité bien plus terrifiante…

Mon gros coup de coeur va aux personnages qui sont extrêmement bien interprétés par les acteurs. Joshua Jackson dans le rôle d’un Peter Bishop, aux relations père-fils particulièrement tendus et pas banal, un peu voyou, cynique, ce n’est vraiment que du bonheur! John Noble est vraiment très attachant en savant fou qui s’éparpille à longueur de temps et qui ne pense qu’aux douceurs des desserts et boissons qui lui ont tant manqué au court de ses dix-sept ans d’internement. L’humour cynique et caustique du père et du fils apportent quelques moments particulièrement savoureux… Olivia Dunham interprété par Anna Torv est peut être le personnage du trio auxquels j’accroche le moins, bien que sa situation et sa volonté la rendent facilement attachante.

Fringe: Joshua Jackson

Crédits photo: allociné.fr

Il est vrai que l’intrigue met un peu de temps à s’installer, mais une fois que les fondements sont mises en place, le rythme devient haletant. On ne peut s’empêcher de vouloir voir l’épisode suivant dès qu’un épisode se termine. Les intrigues sont nombreuses et complexes, mais dans chaque épisode une clef nous est donnée pour voir un peu plus loin, commencer à dénouer le noeud du problème. Et puis parfois, on part dans une mauvaise direction et on est bien étonné de la suite…

Bref, voilà ma série coup de coeur de l’été! Et vivement la suite!

En week end…

Petite escapade, durant ces mois d’été, nous allons passer quelques jours à Florence… Dans ma valise, même si le temps va certainement me manquer, j’emmène deux livres:

  • Le musée du silence de Yoko Ogawa
  • Les portes du sommeil de Fabrice Bourland

Au moins, je pourrai lire une petite heure dans l’avion… à moins que je ne m’écroule et m’endorme à peine assise.

Bon weekend à vous tous

Category: Vie du blog  Tags:  Leave a Comment

Sept jours à River Falls

Un roman d’Alexis Aubenque.
Paru en juin 2008 aux éditions Calmann-Lévy.

sept jours river falls

River Falls, petite ville dans les Rocheuses. Un matin, Amy et Lucy, deux amies, sont retrouvées mortes et affreusement mutilées dans un lac tout proche. Le shérif Logan est chargé de l’enquête. Pour l’aider, il fait appel à une profileuse de Seattle, Jessica Hurley, son ex-petite amie qu’il a quitté quelques années plus tôt. Ils remontent bientôt à une étudiante, Sarah Kent, l’ancienne meilleure amie des deux victimes… Est-elle la prochaine victime sur la liste ou manipule-t-elle tout le monde?

Je vis actuellement dans une grande période de thrillers. C’est donc avec avidité que je me suis plongée dans ce premier roman d’un auteur que je ne connaissais pas du tout. Comme je lis rarement des auteurs de thrillers français, cela me semblait d’autant plus intéressant.
L’histoire est bien menée, même si elle reste classique: des meurtres sanglants, une jeune et jolie étudiante y est mêlée, une histoire d’amour compliquée entre deux agents, des fuites au sein de la police, les journalistes qui s’en mêlent… On ne s’ennuie pas, le rythme est d’autant mieux marqué que chaque chapitre correspond à une journée.

Malheureusement, je lui reproche la même chose qu’à ma précédente lecture: une écriture trop américaine, trop concise. Un style auquel je n’accroche pas. Beaucoup ont vanté dans les atouts de ce livre qu’il s’agit d’un « Français qui écrit comme un Américain »: je confirme, mais je ne suis pas convaincue. Quant à l’histoire, je trouve qu’elle se termine un peu trop bien, sans réelle surprise.

Une bonne lecture de plage, un thriller pas trop sanglant avec un bon rythme et une grande facilité de lecture.

Aubenque Alexis, Sept jours à River Falls, Éditions France Loisirs, 468 pages, 2008.