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Boucles d’Or et les trois ours

Un album de Gerda Muller.
Paru à l’Ecole des Loisirs en 2008.

Boucles d’Or est une jeune fille bien curieuse. Perdue dans les bois, elle ne peut s’empêcher de partir à la découverte de la drôle de maison qu’elle rencontre. Ce faisant, elle finit par y mettre un sacré désordre, ce qui ne plait pas beaucoup aux trois occupants…

Dans cette version du conte, Boucles d’Or vit dans la roulotte d’un cirque qui fait escale aux abords d’un bois. Elle demande à sa maman si elle peut aller cueillir des fleurs dans le bois. Celle-ci accepte si elle promet de rester sur le chemin. Mais Boucles d’Or finit par se perdre. Dans une clairière, elle trouve une drôle de petite maison. Curieuse et affamée, elle ne peut s’empêcher de partir à la découverte de la chaumière.

L’idée de faire de Boucles d’Or une enfant du cirque m’a semblé particulièrement bien trouvé. Mais malgré cela, je ne me suis pas laissé emporter par cette version du conte. Les illustrations ne m’ont pas non plus totalement conquises. Il n’en reste pas moins que ce petit album en demeure très agréable à lire…

Jacques et le haricot magique

Un album de Joséphine Poole, illustré par Paul Hess.
Paru aux éditions Gründ en 1999.

Jacques et le haricot magique de Joséphine Poole

 Un pauvre petit garçon qui veut aider sa mère à surmonter les difficultés financières de la famille, une poignée de haricots magiques, un chateau, un très méchant géant. Un des contes traditionnels à lire aux enfants sages…

Jacques n’a pas de chance. Son père est mort quelques années auparavant et pour lui et sa mère, les temps sont durs. Sans resources, ils se voient dans l’obligation de vendre leur dernière richesse: leur vache. Conscient de sa mission, Jacques part au village pour vendre son bien. Sur le chemin, il rencontre un fermier. Ce dernier veut lui acheter sa vache, mais d’après lui, la vache vaut bien plus que ce qu’en demande Jacques: elle vaut au moins une poignée de haricot magique. A son retour à la maison, sa mère n’est pas bien enthousiaste, au contraire elle est désespérée. Confus, Jacques lance la poignée de haricot devant sa porte et rentre se coucher. Mais le lendemain, un haricot géant à pousser devant sa porte…

Jacques et le haricot magique fait partie de ces contes que l’on lit à tous les enfants. Cet album est agréable à lire. Les illustrations sont sympathiques. Le géant fait peur avec sa grosse barbe rousse et sa grosse voix. C’est avec plaisir que je me suis replonger dans ce conte qui m’a rappelé un peu de mon enfance.

A lire à partir de 6 ans.

Rumpelstiltskin

Un album jeunesse écrit par Xavier Carrasco et illustré par Francesc Infante d’après un conte de Grimm.
Paru en 1996 aux éditions Epigones.

Rumpelstiltskin de Xavier Carrasco

Il était une fois un meunier et sa jeune fille. Un jour le roi passa près de leur moulin. Le meunier était si vantard qu’il raconta au roi que sa fille pouvait filer la paille si finement qu’elle se transformait en or. Bien sûr, le roi invita la jeune fille au palais et la fit filer un tas de paille pour qu’elle la transforme en or…

Voilà un album adapté du conte de Grimm « Rumpelstilzchen » aussi connu sous le nom de « Nain Tracassin« . Il ne s’agit pas d’un des contes les plus connus, mais je m’en souvenais vaguement, c’est donc avec plaisir que je m’y suis replongée avec Little Miss Sunshine.

La fille du meunier est donc emmenée au Palais royal afin de filer de la paille pour la transformer en or. Le roi l’enferme dans une grande pièce avec un rouet et lui demande de transformer tout un tas de paille en or. Elle a une nuit pour le réaliser. Passé ce délai, elle sera condamné à mort. La jeune fille, restée seule et impuissante, pleure toutes les larmes de son corps. Un nain, passant par là et pris de pitié, décide de l’aider. Mais pas à n’importe quel prix…

L’histoire est mignonne. On s’attache à ce nain colérique et à la pauvre jeune fille. L’album présente à chaque double page, une page de texte et une page illustrée. Au premier regard, je n’ai pas été séduite par les illustrations. Elles sont très géométriques, très carrés, je les trouvais un peu dures. Et puis finalement, notamment grâce aux illustrations du nain, je me suis laisser séduire.

Un joli conte à lire aux gentils enfants…