Archive for » mai, 2012 «

Bonne nuit mon tout-petit

Un album de Soon-hee Jeong.
Paru en 2008 chez Didier Jeunesse.

Bonne nuit mon tout-petit de Soon-hee Jeong

Il est l’heure de s’endormir. Maman berce son tout-petit en lui racontant comment les animaux autour d’eux se sont déja endormis. Jusqu’à ce que bébé s’endorme et rêve de tous ses animaux…

Une fois n’est pas coutume, ce sont les magnifiques illustrations de cet album qui m’ont donné envie de l’emprunter à la bibliothèque pour le lire à Little Miss Sunshine. La nuit est tombée, la couleur bleue berce tout l’album… Les dessins se fondent dans le bleu de la nuit. Toute la nature s’endort, Maman berce son Tout-Petit lové au creux de ses bras, le temps semble s’arrêter…

Le texte est simple et répétitif, il sonne un peu comme une jolie comptine. Il est d’ailleurs inspiré d’une berceuse populaire coréenne. Ce livre dégage une grande douceur…

Un livre bijou à lire aux tout-petits juste avant de s’endormir…

Extrait et citation #7

Et voilà un nouveau rendez-vous du samedi. Aujourd’hui, je commence une série d’extraits d’Evernight de Claudia Gray!

Bianca, l’héroïne, nous livre une courte description de l’académie d’Evernight:

« Une brume épaisse envahissait la cour. Lorsqu’on avait construit Evernight Academy, au XVIIIeme siècle, la région était encore sauvage. Tous les villages alentour était loin du domaine et personne n’avait pense construire par ici. Normal! Qui aurait eu envie de s’installer dans un endroit pareil? Je jetai un coup d’oeil sur les deux grandes tours du bâtiment et je frissonnai. Quelques instant plus tard, le brouillard les avait enveloppées. »

Evernight, Claudia Gray, Pocket Jeunesse, p.10

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Et pour les curieux:

 

Promenons-nous dans les bois

Un album de Frédéric Stehr.
Paru en 1990 à l’Ecole des Loisirs.

Promenons-nous dans les bois de Frédéric Stehr

Deux petits oursons partent jouer dans les bois contre l’avis de Papa Ours. Tout va pour le mieux tant que le loup n’y est pas…

Voilà un album que j’ai adoré avoir entre les mains et lire à Little Miss Sunshine. Il est tout simplement magnifique. Le texte est tiré de la célèbre comptine que l’on chante dans les cours de récréation et les illustrations sont justes magnifiques. Les couleurs sont douces, les oursons sont très attachant. Et rien de mieux que de chanter le texte pour capter l’attention de bébé.

Les deux petits coquins désobéissants vont avoir la peur de leur vie en entendant le loup s’approcher. Mais finalement, ce n’est que Papa qui leur à jouer un bien mauvais tour.

Un véritable coup de coeur pour Little Miss Sunshine et pour moi!

 

Ferme les yeux

Un album de Kate Banks, illustré par Georg Hallensleben.
Paru en 2002 aux éditions Gallimard Jeunesse.

Ferme les yeux de Kate Banks

Petit Tigre ne veut pas dormir. Alors Maman Tigre lui parle du monde des rêves et de tout ce qu’il pourrait y faire et les endroits magiques qu’il pourrait y visiter. Jusqu’à ce que Petit Tigre ferme enfin les yeux…

Petit Tigre ne veut pas s’endormir. Il a peur de ne plus voir toutes les belles choses qui s’offrent à lui. Mais Maman Tigre a toujours le mot pour rassurer son petit. Et dans le monde des rêves tout est possible…

A la bibliothèque, c’est avant tous les dessins de cet album qui m’ont attiré. Les illustrations sont vraiment très belles: toutes par petites touches de couleur. Et les jolies couleurs vivent accrochent l’oeil des tout-petits. Le Petit Tigre est absolument adorable.

Un album qui traite du coucher et de la peur du noir, mais d’une manière particulièrement poétique et douce. La peur du noir est opposé à la beauté du monde des rêves lorsque l’on ferme les yeux. Et Petit Tigre finit par s’endormir…

A lire dès le plus jeune âge et surtout à l’âge de l’arrivée de la peur du noir.

En vacances…

Dans les prochains jours, je serai certainement un peu absente de ce modeste lieu. En effet, nous prenons quelques jours de repos bien mérité dans la famille avec Little Miss Sunshine. Mais nous continuerons assurément à lire.

Je vous ai tout de même réservé quelques articles qui se publieront tout seul au fil des jours…

A très bientôt

Loutarwen

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C’est lundi, que lisez-vous? #6

Déja le rendez-vous du lundi, initié par Mallou et repris par Galleane

On répond chaque Lundi à trois questions :
1. Qu’ai-je lu la semaine passée ?
2. Que suis-je en train de lire en ce moment?
3. Que vais-je lire ensuite ?
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1. La semaine passée, j’ai lu:
  • des albums avec Little Miss Sunshine

                 

  • des romans
      
2. Je suis en train de lire les deux romans cités ci-dessus.
3. Ensuite, je lirai certainement:
 
Et vous, que lisez-vous?

In my mailbox #5

In My Mailbox a été mis en place par The Story Siren et inspiré du blog Pop Culture Junkie. C’est un moyen de partager les livres reçus chaque semaine dans notre boite aux lettres ainsi que les livres achetés ou empruntés à la bibliothèque. En France, tous les liens sont regroupés sur la bibliothèque de Lilie.

Cette semaine, un nouveau passage à la bibliothèque de quartier pour faire le plein d’albums pour Little Miss Sunshine. Mais cette fois-ci, je ne me suis pas oubliée…

Macabre de Pedro Rodriguez

 

  • Macabre de Pedro Rodriguez
  • Momoko de Coby Hol
  • Foufours cherche le pays du miel de Gérald et Frédéric Stehr
  • Lune de Kimiko
  • Une histoire de caméléon de Léo Lionni
  • Lian de Chen Jiang Hong
De beaux moments de lectures en perspective!

Extrait et citation #6

Comme j’en prend doucement l’habitude, samedi = extrait de mon roman en cours de lecture. En ce samedi, je vous propose un extrait d’une lecture que j’ai terminé il y a quelques semaines déja La mémoire des autres d’Annelise Corbrion. Un roman léger et riche en fantômes..

Emma Langlois, l’héroïne, a perdu ses parents il y a peu. Pour lui changer les idées, sa meilleure amie, Lexie, décide de l’emmener boire un verre:

« Après un repas pantagruélique arrosé d’une bonne bouteille de chianti, Lexie réussit à me convaincre de l’accompagner boire quelques Margarita. Au bout de trois, je décidai de prendre un taxi pour rentrer avant de m’effondrerd sur le bar. En médecin consciencieux qu’elle était, elle approuva et déclara que son remède miracle – bien manger, bien boire, bien s’amuser – devrait faire effet instantanément. 

Une fois rentrée à la maison, je me fis un thé, histoire d’hydrater mon organisme pour ne pas trop souffrir le lendemain. Je me dirigeais vers la cuisine quand une lueur attira mon attention. Sur le bureau, mon ordinateur portable était allumé. Je ne me souvenais même pas de l’avoir mis en route aujourd’hui. J’allais l’éteindre, quand une sonnerie étouffée retentit. Un message? A cette heure-ci? Je ne connaissais pas le destinataire, mais décidai de l’ouvrir quand même en croisant les doigts pour que ce ne soit pas un virus prêt à envahir mon disque dur. »

La mémoire des autres, Annelise Corbrion, éditions Calmann-Lévy, page 30.

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Et pour les curieux:

Boucles d’Or et les trois ours

Un album de Gerda Muller.
Paru à l’Ecole des Loisirs en 2008.

Boucles d’Or est une jeune fille bien curieuse. Perdue dans les bois, elle ne peut s’empêcher de partir à la découverte de la drôle de maison qu’elle rencontre. Ce faisant, elle finit par y mettre un sacré désordre, ce qui ne plait pas beaucoup aux trois occupants…

Dans cette version du conte, Boucles d’Or vit dans la roulotte d’un cirque qui fait escale aux abords d’un bois. Elle demande à sa maman si elle peut aller cueillir des fleurs dans le bois. Celle-ci accepte si elle promet de rester sur le chemin. Mais Boucles d’Or finit par se perdre. Dans une clairière, elle trouve une drôle de petite maison. Curieuse et affamée, elle ne peut s’empêcher de partir à la découverte de la chaumière.

L’idée de faire de Boucles d’Or une enfant du cirque m’a semblé particulièrement bien trouvé. Mais malgré cela, je ne me suis pas laissé emporter par cette version du conte. Les illustrations ne m’ont pas non plus totalement conquises. Il n’en reste pas moins que ce petit album en demeure très agréable à lire…

Bal de givre à New York

Un roman de Fabrice Colin.
Publié en 2011 aux éditions Albin Michel Wiz.

Bal de Givre à New York de Fabrice Colin

 Anna Claramond vient d’avoir un accident dans une rue de New York. Alors qu’elle se relève, le jeune homme qui l’a renversé en voiture vient lui porter secours. Troublée, Anna se dépêche de le quitter et de rentrer chez elle. Mais bizarrement, elle ne souvient de rien en dehors de son nom et de son adresse. Tout le reste semble lui échapper. Tout devient de plus en plus blanc, irréel. Elle se souvient que ses parents ont disparu, mais n’arrivent pas à s’en soucier, elle n’a d’yeux que pour le beau Wynter qui l’a secouru au moment de son accident.

Pourtant, petit à petit, Clara sent que quelque chose ne va pas. Qui est véritablement Wynter? Et qui est le Masque qui semble la poursuivre?

Voilà un roman dont j’ai du mal à parler. Voilà plus d’une semaine que je tente de rédiger ce message. Difficile de savoir ce que j’ai exactement ressenti et difficile de ne pas en dire de trop. Ce dont je suis sûre, c’est qu’il ne s’agit pas d’un coup de coeur, et pourtant, c’est un roman que je ne suis pas prête d’oublier. Il s’agit pour moi de ma découverte de Fabrice Colin, dont j’ai pourtant déja très souvent entendu parler.

Anna Claramond vit dans un New York à la fois futuriste, onirique et inquiétant. Des verrières recouvrent les parcs lorsqu’il pleut faisant chanter la pluie d’une mélodieuse manière, des tours de verre et des monuments aux architectures les plus gothiques se cotoient, la voiture d’Anna se conduit d’elle même, … Dès les premières pages, on se demande dans quel univers on évolue: le rêve, le futur, un passé fantaisiste? Tout est bleu, doux et froid. On se sent un peu engourdit au fur et à mesure de notre lecture.

Le roman est divisé en trois parties. La première place les principaux personnages et décrit avant tout le début de l’idylle entre Anna et Wynter. Ensuite, tout s’accélère. J’ai beaucoup aimé l’ambiance si particulière de ce roman. Seule, la romance un peu trop attendue d’Anna et Wynter m’a moins emballée. Le suspense est haletant, on se demande sans cesse où l’auteur veut nous emmener, tournant frénétiquement les pages les unes après les autres.

Le fin mot de l’histoire nous est révélé quelques pages avant la fin. On est au final plongé dans un conte fantastique à la fin réaliste. Le texte est bien plus profond qu’il n’y parait, mais on ne s’en rend compte que dans les dernières pages… Pour ma part, je ne me suis doutée de rien. La surprise a été totale.

Un roman que je ne suis pas prête d’oublier.

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Et pour les curieux: