Archive for » juillet, 2010 «

Miss Endicot

Une bande dessinée de Derrien et Fourquemin.
Paru en aux éditions du Lombard.

Prudence Endicott rentre à Londres suite à la mort de sa mère. Elle revient d’un long voyage en Inde. Prudence décide de reprendre le rôle secret tenu par sa mère: conciliatrice de la ville.
Gouvernante le jour d’un espiègle bonhomme, Kevin, elle devient justicière la nuit et règle les petits soucis des pauvres gens.
Au cours d’une de ces enquêtes, elle découvre le monde des Oubliés, qui habitent sous le sol de la ville. Mais les Oubliés sont au bord de la révolte…

C’est avec beaucoup de plaisir que je me suis plongée dans cette BD. C’est avant tout sur les dessins que j’avais craqué, le jour où je l’ai acheté. Mais l’histoire est également prenante. On entre très vite dans l’univers de Miss Endicott.  L’atmosphère est légère le jour: on est dans l’univers des gouvernantes, on prend le thé avec Prudence, on se promène avec elle dans les parcs,… Mais on attend avec impatience ces escapades nocturnes, où l’atmosphère est beaucoup plus pesante: les voyous des rues londonienne, un brin de fantastique, des créatures étranges… Miss Endicott est une jeune femme pleine de vie qui n’a vraiment pas froid aux yeux.
La bande-dessinée m’a semblé plutôt épaisse et pourtant les pages défilent à une allure folle. Une fois lancé, on ne peut plus s’arrêter, on veut connaitre la suite!
C’est donc très rapidement que je lirai le tome 2 qui m’attend dores et déjà dans ma bibliothèque…

Derrien et Fourquemin, Tome 1 de Miss Endicott, 70 pages, 2007.

Twilight – Chapitre 3: Hésitation

Un film de David Slade.
Avec Kristen Stewart, Robert Pattinson et Taylor Lautner.
Sortie en salle en juillet 2010.

A Seattle, de nombreux cadavres sont retrouvés et de nombreux jeunes gens disparaissent. Les Cullen s’inquiètent et surveillent de près ce qu’il s’y passe…
Bella et Edward coulent le parfait amour, ou presque. Rapidement, les ennuis les poursuivent à nouveau. Victoria, la femme de James, n’est pas décidé à laisser Bella en paix. Elle fera tout pour la tuer et faire souffrir le plus possible celui qui a massacré son amour.

A la lecture des romans,  le deuxième épisode est vraiment celui auquel j’ai le moins accroché, et pourtant j’avais été plutôt agréablement surprise par le film. J’attendais plus de ce troisième opus, puisque en roman c’était de loin mon préféré…

Dans le deuxième opus, j’ai beaucoup aimé l’évolution des sentiments entre Jacob et Bella. Ce troisième volet approfondi cet aspect des choses et c’est la partie que je préfère. Beaucoup reproche des longueurs au film, pourtant je ne l’ai pas ressenti comme ça. Je pense justement que le rythme plus lent du film sert à marquer l’évolution des sentiments de Bella. Dans cet opus, on est vraiment face à l’adolescente tiraillée par ces hormones…

Alors oui bien sûr, on échappe pas au fleur bleu, ni aux dialogues quelques fois bien trop superficiels, mais on passe tout de même un bon moment. Je me suis plongé dans l’histoire sans aucun problème, au fur et à mesure que le film défilait devant mes yeux, j’ai revu défilé devant mes yeux ce que j’avais moi-même imaginé au moment de ma lecture…

C’est avec plaisir que j’ai retrouvé tout le clan des Cullen, Bella, son père, Jacob et la tribu des Quileutes. Et puis dans la dernière partie du film, l’attaque des nouveaux-nés met du piment. Le rythme s’accélère un peu.

Crédit pour toutes les photos: allociné.fr

Ce film nous a bien changé les idées et c’est tout ce qu’on lui demandait. On a souvent sourit et parfois même rit. On retrouve toujours encore ces pointes d’humour parsemées au travers de tout le film et qui n’existait pas vraiment dans le livre. Et le roman est plutôt bien respecté…

J’attendais plus de ce troisième volet et pour le coup, je n’ai pas vraiment été déçu, mais je n’ai pas non plus été particulièrement emballée. J’ai juste passé un agréable moment…

Les carnets de Darwin

Une bande dessinée d’Ocana et Runberg
Paru en février 2010 aux éditions du Lombard

Les Carnets de Darwin

Tome 1 L’oeil des celtes

1860. L’oeuvre de Charles Darwin , le célèbre naturaliste, est de plus en plus contestée. C’est à ce moment, que Charles Darwin est contacté par le gouvernement pour résoudre une série de terribles meurtres commis dans le Yorkshire et dont on soupçonne un prédateur inconnu. En effet, quelques années auparavant, Darwin avait consacré une étude restée inachevée par manque d’éléments sur ceux que l’on nommait les hommes-sauvages, les griffus

Mais sur place, la modernité affronte l’obscurantisme. Une ligne de chemin de fer est en construction et les villageois ne semblent pas prêt à accueillir ce monstre de fer. La violence fait partie du quotidien. Mais Darwin ne se laisse pas impressionner…

Lorsque je choisi une bande-dessinée, c’est avant tout le graphisme, les dessins, les couleurs qui doivent me séduire lorsque je la feuillète. Ensuite seulement, je m’intéresse à l’histoire. Si elle m’attire également, je me laisse tenter… C’est comme ça que j’ai acheté ce premier tome des Carnets de Darwin lors du Salon du Livre de Paris.

Alors que Charles Darwin vient de publier son Origine des espèces, la polémique commence à faire rage. En parallèle, dans une forêt du Yorkshire, sur le chantier d’une nouvelle ligne de chemin de fer, d’horribles meurtres sont commis. Le premier ministre fini par solliciter Charles Darwin. En effet, c’est son très bon ami Howard Dickinson, qui a investi dans ce projet et la grève de ses ouvriers met tout le chantier en danger. D’après les descriptions des ouvriers, un terrible monstre est à l’origine du carnage. Darwin qui est passionné de ceux que l’on nomme alors les griffus, semble le plus indiqué pour cette traque…

Arrivé sur place, Darwin, esprit rationnel s’il en est, s’oriente tout d’abord vers l’attaque d’un concurrent jaloux.  Mais rapidement, les esprits s’échauffent dans cette région où l’obscurantisme et les superstitions sont encore très présents. Il faut dire que les meurtres sont particulièrement horribles.

A la lisère de l’horreur, ce premier tome nous plonge dans l’univers populaire des campagnes anglaises à la fin du XIXème siècle. Tout y est présent, superstitions, légendes, obscurantisme, des villageois horrifiés, des soldats à la gachette facile, la noirceur de la nuit sans lune en forêt, le démon de l’alcoolisme, une belle jeune femme à l’esprit très ouvert et qui n’a pas la langue dans sa poche, … Cette bande dessinée est digne d’un thriller fantastique. Je me suis très rapidement laissée prendre au jeu. On se demande jusqu’au bout si une explication rationnelle va encore être possible… et même après.

Et pour vous mettre encore plus l’eau à la bouche, voici un résumé en images.

Une belle découverte, dont j’attends la suite avec impatience!

Ocana Eduardo, Runberg Sylvain, L’oeil des Celtes, Tome 1 des Carnets de Darwin, 56 pages, Le Lombard, 2010.